Le FFS mise sur la reconstruction d’un consensus national

Le Front des forces socialistes (FFS) ne voit pas d’autres solutions à l’impasse politique à laquelle est confronté le pays que d’aller vers «la reconstruction d’un consensus national». C’est la ligne directrice qu’adopte désormais le FFS, assure Ali Laskri, dans une intervention faite au nom de l’instance présidentielle du parti à l’ouverture aujourd’hui de la session ordinaire du conseil national. Pour ce parti de l’opposition qui prône le dialogue comme moyen de dépasser les divergences et les crises politiques, «l’enjeu d’aujourd’hui est la reconstruction d’un consensus national pour une alternative démocratique, afin de préserver l’avenir des générations futures et seul un changement du système constitue la garantie pour la sécurité nationale, la stabilité et la cohésion sociale». Car, précise Ali Laskri, au FFS, on est bien convaincu que «toutes les composantes de la société n’attendent que la volonté politique des différentes parties, pouvoir et opposition, pour s’impliquer et s’engager dans la concrétisation et la réussite de la conférence nationale de consensus». Une conférence qui tient à cœur aux responsables du parti qui se disent «persuadés que l’importance d’un consensus national est une étape cruciale pour ouvrir la voie à une alternative démocratique et à un véritable Etat de droit, seul garant de la sécurité des différents protagonistes». Ali Laskri, membre de l’instance présidentielle, revient sur la résolution du 5e congrès du parti selon laquelle la situation politique actuelle nécessite l’implication de toutes les parties autour d’un minimum politique afin de lancer concrètement le projet de la reconstruction démocratique du pays. Le FFS regrette que «dès l’annonce de son projet d’organiser une conférence nationale de consensus, d’autres initiatives soient lancées dans la précipitation». Mais cela, affirme Laskri, n’a pas empêché le parti de répondre à l’invitation de la CLTD et de la présidence de la République, «ce qui est cohérent avec notre ligne politique et notre démarche». «Le parti s’est fixé comme objectif la recherche et l’instauration d’un dialogue entre toutes les parties protagonistes, en vue d’atteindre les objectifs de la résolution du 5e congrès du parti», a-t-il souligné. Il rappelle que le FFS a exposé sa démarche et sa vision du consensus. «Nous n’avons rien cédé par rapport à la ligne politique et les objectifs de nos résolutions», a affirmé ce membre du présidium pour lequel le FFS reste cohérent dans ses positions pour aboutir à un changement de système. «Il s’agit de définir ensemble les étapes et les moyens pour une sortie du système politique actuel. Le FFS impose le respect», a-t-il conclu, espérant ainsi que le dialogue et le bon sens vont l’emporter sur les querelles de bas étage et clientélistes. Lors de ce conseil national dont les travaux se déroulent à huis clos, le parti va se pencher, outre la situation politique, sur les questions régionales et internationales, dont l’agression subie par la population de Ghaza.
S. Baker
 

Pas de commentaires! Soyez le premier.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.