Affaire Mécili : le FFS dénonce une «entrave à la justice»
Le non-lieu prononcé par la justice française dans l’affaire de l’assassinat à Paris d’Ali Mécili n’a pas laissé indifférent le Front des forces socialistes qui a dénoncé, samedi, dans une déclaration rendue publique, ce qu’il considère comme «une entrave à la justice au nom de la raison d’Etat». «L’impunité accordée à l’assassin puis aux commanditaires présumés de l’assassinat d’Ali Mécili, opposant algérien, militant des droits de l’Homme et cadre du FFS, est ainsi de nouveau confirmée», fulmine le FFS qui estime qu’«une fois de plus, la raison d’Etat a prévalu sur les devoirs de vérité et de justice». Le FFS précise, à ce sujet, que «ce verdict a été rendu alors que la défense a remis un nouveau dossier mettant en avant la nécessité d’interroger plusieurs personnes impliquées ou citées dans l’affaire». «Et que dans la pratique judiciaire, un non-lieu n’est rendu que lorsque l’instruction n’aboutit à rien et non pas lorsqu’elle n’a pas eu lieu ou est empêchée», s’indigne encore le FFS qui rappelle qu’il s’agit là d’un «assassinat politique» et que ce verdict «n’est qu’une clôture politique et non judiciaire de l’affaire». Tout en dénonçant «cette énième entrave à la justice au nom de la raison d’Etat», le FFS assure Madame Mécili et ses enfants de son «soutien indéfectible dans ce combat qui est, et qui demeurera, celui de toutes les militantes et de tous les militants du parti».
Amine Sadek