Un train percute violemment un véhicule et fait un mort à Birtouta
Un train rapide, assurant la ligne Alger-Chlef, a violemment percuté un véhicule léger dans un passage à niveau près de la gare ferroviaire de Birtouta. Bilan : un mort et un blessé grave. L'accident s'est produit, selon le directeur général de la SNTF, Yacine Bendjaballah, «au passage à niveau gardé de la gare de Birtouta au moment du passage du rapide Chlef-Alger. Un véhicule était sur la voie et n'a pu se dégager ; il a été rattrapé par le train qui roulait à grande vitesse». Cet accident est dû au fait que le train assure une ligne express. Autrement dit, il n’a pas d’arrêt avant la gare ferroviaire de Chlef. Le véhicule a été déchiqueté. Selon le DG de la SNTF, l’automobiliste aurait forcé les barrières de sécurité du passage à niveau, qui était «fermé». Pour le premier responsable de la Société nationale de transport ferroviaire, il y a urgence de revoir le système de gestion de la circulation routière. «Il est inconcevable que l'on garde encore ce système de gestion de la circulation routière (passages à niveau) à un moment où les exigences de modernisation du trafic ferroviaire exigent une plus grande rapidité et ponctualité des trains», a-t-il pesté, éprouvant ainsi de la colère et de la désolation par rapport à ces accidents qui auraient pu être évités avec la modernisation du système en question. Il s’interroge également sur le fait que «des gendarmes sont constamment mobilisés pour régler la circulation, devenue très compacte près de la gare de Birtouta, sur la route menant de et vers Chebli, dans la wilaya de Blida». Une enquête est ouverte après ce drame pour déterminer les circonstances et les causes de l’accident. Les enquêteurs vont se pencher sur la vitesse du train et chercher si le conducteur a respecté les consignes de sécurité. Dans tous les cas, «il faut que ce problème de passages à niveau soit réglé définitivement en Algérie par la construction de tunnels, trémies ou des ponts. La suppression des passages à niveau est aujourd'hui une priorité», a insisté le DG de la SNTF.
Sonia B.