Mohamed Sifaoui est devenu plus français que les Français
Depuis le jour de l’attentat contre le siège du journal Charlie Hebdo, un certain Mohamed Sifaoui, qui se déclare journaliste spécialisé dans les affaires du terrorisme, se trimbale de studio en studio de télévision, passant en marge de la réalité et s’acharnant contre les jeunes musulmans de France, leur imputant tous les torts. Tantôt il se met à la place des policiers et tantôt à la place des juifs et des Français. Cet Algérien qui avait fui son pays, lorsque la patrie avait besoin d’hommes pour demeurer debout, est devenu subitement plus français que les Français et plus juif que les juifs, dans ses explications face à des Français eux-mêmes troublés pour réaliser ce qui se passe vraiment dans leur pays. En aucun cas Mohamed Sifaoui n’a évoqué les raisons qui ont enfanté la délinquance et la criminalité dans les milieux des jeunes Français musulmans ou des jeunes Français issus de la communauté africaine : l’exclusion depuis des années, la marginalisation à l’emploi et au logement, l’entassement des communautés maghrébine et africaine dans des quartiers spécifiques dans les grandes villes, le rejet des écoles, etc. Lorsqu’on remarque que la communauté juive, plus considérée et plus ménagée que les autres communautés, est loin de vivre dans des quartiers qui ressemblent aux ghettos de Soweto où des policiers évitaient de patrouiller. Nous remarquons que les plaquettes de cannabis se vendent à la vue des policiers, une police qui semble peu motivée à combattre ce fléau. Des lois et des réglementations sont votées pour permettre une liberté à certains avec le deux poids, deux mesures. Des juges trop cléments et des jugements qui n’ont rien à voir avec l’ampleur du délit ou du crime consommé. Le terrorisme ne date pas de l’attentat de Charlie Hebdo. Il existait en 1830, l’époque où des Français ont envahi un pays que la mer Méditerranée séparait de la France, terrorisant toute un peuple libre, devenu par l’occupation barbare indigène. Le terrorisme a commencé quand la justice française guillotinait des personnes dont le seul crime était de revendiquer leur liberté et la restitution de leurs biens spoliés par l’autorité française au profit des colons, des Espagnols et des juifs. Ces juifs algériens depuis des siècles, devenus subitement français par le décret Crémieux.
Le terrorisme a commencé en 1917 quand le sinistre Balfour promettra une terre totalement arabe aux juifs, ce que la France a cautionné et approuvé. Le terrorisme a commencé quand l’Emir Abdelkader, sa famille et sa garde prétorienne furent déportés à Versailles, puis envoyés en Syrie en exil forcé. Le terrorisme a commencé quand des Algériens animés de l’esprit de libération de leur terre ont été déportés par milliers à la Nouvelle-Calédonie, après l’exécution à Toulon en 1872 de Fendi Abdellah Ould Sidi Slimane Bousmaha, chef de l’armée algérienne sous le règne de l’Emir Abdelkader. Le terrorisme a été déjà pratiqué en France quand un préfet représentant du gouvernement français, donna l’ordre un certain 17 octobre 1961 aux policiers parisiens de jeter les Algériens dans la Seine. Le terrorisme est pratiqué dans les représentations consulaires françaises pour humilier l’Algérien demandeur de visa malgré l’intégrité et l’irréprochabilité ; on lui soutire les frais de visa sans le lui donner. Le deux poids, deux mesures, ce visa est délivré à des personnes qui sont loin de la société des demeurés indigènes. La France ne doit en aucun cas oublier son terrorisme d’Etat, à l’époque de Sarkozy qui a envoyé ses avions bombarder la Libye, un pays souverain, et assassiner son président. Enfin, le terrorisme résiduel de la France est de caractériser de jeunes Français musulmans par des titres créés par Israël : djihadiste, terroriste. Les Français, les Américains et les Israéliens savent pertinemment que l’unique djihad chez les musulmans reste celui de libérer Al-Qods (Jérusalem) terre des religions, que les sionistes bafouent tous les jours. Ces événements qu’ignore Mohamed Sifaoui, comme s’il n’était pas un Algérien musulman par son prénom. Donc, si c’est pour faire plaisir aux «gaouris», il a réussi !
Cheikh Hamdane
PS : Nous avons décliné une invitation à une table ronde où figuraient des Israéliens. Nous considérons que les derniers événements qui ont secoué la capitale française font partie d'un vaste complot élaboré à Tel-Aviv !