La Fédération internationale de la diaspora algérienne est née
La Fédération internationale de la diaspora algérienne (Fida) a été créée le 29 janvier 2015 suite à une assemblée constituante qui s’est tenue entre les membres fondateurs de quatre pays : la France, le Canada, la Grande-Bretagne et la Suisse. Selon un communiqué parvenu à la rédaction, la Fida «a pour principal objectif de fédérer les membres de notre diaspora en tant qu’ambassadeurs de notre pays à l’étranger, comme source de richesse inestimable pour le développement et l’édification de l’Algérie, de toutes ses couches sociales et des générations futures, ceci, sur la voie du principe de justice au-dessus de tous et de la démocratie comme mécanique de gouvernance». Pour ce faire, la Fida se donne comme axes d’intervention, à l’appui des acquis de ses membres, en matière de développement économique et commercial, la recherche scientifique et le transfert de technologie, la coopération internationale, l’éducation, et la vie culturelle et sportive». La Fida veut par ailleurs «offrir la scène internationale comme relais et caisse de résonance des revendications de l’ensemble des composantes de la société algérienne». Elle se fixe également comme objectif de doter les communautés algériennes à l’étranger d’outils et d’espaces de réflexion, de collaboration et d’intégration. «La diaspora est riche d’un siècle et demi d’histoire et de cheminements parfois douloureux, parfois heureux, d’exil et de double combat, pour sa terre natale d’une part, et pour son intégration dans sa société d’accueil d’autre part, marquée par ses succès et ses échecs», souligne la nouvelle association qui se réclame d’un riche historique, et se veut «héritière du combat de ses aînés». La Fida rappelle que «la diaspora algérienne est une partie intégrante et importante du corps de notre pays. Ella a des droits et des devoirs envers sa patrie. Elle partage la destinée et les aspirations de tous ses concitoyens vivant en terre algérienne, dans les villes, villages et douars, dans les campagnes, dans le nord, le sud, l’est et l’ouest du pays. Elle est l’avant-garde de la patrie des mutations à l'échelle internationale, un acteur de poids dans la balance des échanges et de la coopération internationale. Un acteur de poids dans les relations de l’Algérie avec ses partenaires et ses alliés régionaux et mondiaux dans le contexte géopolitique actuel et futur». La diaspora algérienne ne peut continuer à être ignorée, estime la Fida, ni rester inerte. Elle constitue une population de six millions d’Algériens, soit le cinquième de la population algérienne, qui doit se reconnaître et occuper sa place comme acteur indispensable et incontournable dans la vie de l’Algérie pour l’édification et le développement d’une société démocratique et prospère. «En conséquence, nous appelons tous les Algériens à l’étranger qui ont à cœur leur pays et son devenir à rallier les rangs de la Fida pour joindre leurs voix et leurs efforts», conclut la Fida dans son communiqué.
Meriem Sassi