Al-Qaradawi atteint d’Alzheimer : «Je n’ai jamais appelé à la guerre et les sionistes sont mes ennemis»

Le prédicateur de la haine et de la violence, Youssef Al-Qaradawi, a diffusé une vidéo dans laquelle il renie tout son passé de zélateur des soulèvements arabes qui ont conduit plusieurs pays à la guerre civile. Le religieux égyptien installé au Qatar pousse l’impudence jusqu’à affirmer que «l’Amérique et le sionisme mondial ont mobilisé leurs soldats dans les médias et acheté des journalistes dans des journaux et des chaînes de télévision viles pour mener une campagne médiatique enragée» contre lui. Isolé depuis le renversement du président égyptien Mohamed Morsi et le départ (forcé ?) de l’émir du Qatar, Hamad Ben Khalifa, et son remplacement par son fils Tamim, affaibli par l’âge et les changements brutaux qui se sont produits sur la scène politique arabe, Youssef Al-Qaradawi adopte une posture défensive après avoir longtemps péroré sur la chaîne de propagande de guerre Al-Jazeera, appelant les «peuples à se soulever contre l’injustice». L’auteur de ces appels ne faisait, en fait, que participer à une vaste opération de déstabilisation des pays arabes autres que les monarchies du Golfe au service desquelles il s’est depuis longtemps dévoué. Al-Qaradawi se plaint de la toute-puissance des médias à travers lesquels «l’Amérique a prouvé sa grande capacité de manipulation». «Que les médias occidentaux s’en prennent à moi, cela ne m’étonne guère ; mais je ne comprends pas pourquoi les médias arabes ne ratent aucune occasion pour m’attaquer», s’est indigné celui qui, il y a quelques mois à peine, calquait son discours sur le «printemps arabe» sur celui des chaînes de télévision américaines, britanniques et françaises. Youssef Al-Qaradawi se dit également étonné de se voir qualifié d’«incitateur au terrorisme et prédicateur en faveur de la haine dans le monde», lui qui a «passé toute [sa] vie à défendre la modération et appeler à la paix et à la tolérance» (sic). «Je suis maintenant accusé d’inciter au terrorisme et d’appeler à commettre des enlèvements», feint de s’insurger cet homme dont les prêches à travers Al-Jazeera ont attisé le brasier des soulèvements arabes dont les conséquences désastreuses sont nettement perceptibles aujourd’hui. N’était-ce pas son but ? Pour se défendre d’être cet abject personnage qu’on décrit, Youssef Al-Qaradawi se réfère à un de ses livres dans lequel il condamnait les actes commis par Abou Sayyaf aux Philippines. Et de faire cette révélation : «Le ministre italien des Affaires étrangères m’a rendu visite chez moi à Doha pour me demander de sauver les deux otages italiens qui étaient détenus aux Philippines.» Il affirme que le chef de la diplomatie italienne n’était pas le seul à solliciter son intermédiation : «Les ambassadeurs de France, du Japon, d’Indonésie, du Sri Lanka et d’autres pays m’ont également rendu visite pour formuler la même demande et me remercier pour mes interventions qui ont permis la libération d’otages et la récupération d’avions détournés.» Youssef Al-Qaradawi avoue ainsi qu’il est un interlocuteur privilégié des terroristes et qu’il a toujours été en contact direct avec eux.
Karim Bouali

Commentaires

    Moskosdz
    24 octobre 2016 - 7 h 56 min

    Les terroristes voilés d
    Les terroristes voilés d’islam et les prostituées qui crient au viol,c’est kif-kif,ils égorgent,ils massacrent,ils violent,ils détruisent tout au nom de l’islam,mais quand on les met face à la réalité,ils se transforment en rois de la pleurniche,allant jusqu’à mettre sur le dos des autres toute leur barbarie.

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