Affaire de l’étudiant mort à Bab Ezzouar : la mère écrit à Hadjar
Rien ne semble avoir été fait pour éviter qu’un autre drame se produise à la cité universitaire de Bab Ezzouar. La mère de la victime, décédée suite à une chute accidentelle du balcon de l’un des blocs de cette cité, écrit au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. Dans sa lettre, dont nous détenons une copie, cette dame rappelle les conditions dans lesquelles est mort son fils le 13 novembre dernier. Cet étudiant de 26 ans s’appuyait sur la rambarde du balcon quand celle-ci a cédé et l’irréparable s’est produit. L’étudiant n’a malheureusement pas survécu à la chute. Sa mère interpelle Hadjar sur le fait que les rambardes cassées n’ont pas été réparées. «Quelques jours après le décès de mon fils, je constate, au niveau de la cité que la rambarde cassée n’a toujours pas été réparée. Je ne demande ni réparation ni indemnisation pour la perte de mon fils, mais je veux attirer votre attention afin qu’un tel accident mortel ne se reproduise plus», a-t-elle écrit, dénonçant ainsi de graves négligences de la part des gestionnaires de cette cité U qui mettent en péril la vie des résidents. «Quel était le tort de mon fils don le seul objectif était de décrocher son diplôme ?» s’est-elle demandée, appelant ainsi à veiller à ce que les étudiants soient en sécurité dans leur lieu d’hébergement. Cette mère, meurtrie, s’élève en effet contre le bricolage à la cité U de Bab Ezzouar qui devient dangereux pour la vie des résidents. Le ministre de l’Enseignement supérieur va-t-il réagir au cri d’alarme de cette mère ?
Rafik Meddour