Prise d’otages à Bamako : l’Algérie met en place une cellule de crise

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, «qui suit d'heure en heure» l'évolution de la situation suite à la prise d'otages vendredi dans un hôtel à Bamako (Mali), a ordonné la mise en place «immédiate» d'une cellule de crise au niveau du ministère des Affaires étrangères (MAE). «Dés l'annonce de l'attaque terroriste et de la prise d'otage à l'hôtel Radisson de Bamako, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui suit d'heure en heure, l'évolution de la situation, a demandé la mise en place immédiate d'une cellule de crise au niveau du ministère des Affaires étrangères afin de recueillir l'ensemble des informations sur cette attaque et ses implications», indique un communiqué du ministère. Selon la même source, «des hauts cadres de l'Etat, membres d'une délégation officielle qui séjournait à Bamako, étaient dans cet hôtel au moment de l'attaque terroriste». «Tous les membres de cette délégation ont été libérés sains et saufs. Un algérien cadre d'une entreprise étrangère a également été libéré», assure le MAE. «La Cellule de crise suit de près l'évolution de la situation en coordination avec les autres institutions de l'Etat. En contact permanent avec l'ambassade d'Algérie à Bamako, elle tient informées les hautes autorités de l'Etat sur les développements de cette attaque terroriste», affirme la même source. «La cellule de crise du MAE peut être contactée au numéro suivant : 021.50.45.00», conclut le communiqué. L'hôtel Radisson de Bamako, un établissement huppé qui héberge des délégations étrangères, a été attaqué vendredi matin par des assaillants lourdement armés retenant au départ 170 personnes en otage.
R. N.

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