Baudoin, Gèze et les bassets
Par M. Aït Amara – A-t-on un jour entendu ou lu dans la profusion de radios, de télévisions et de journaux français ne serait-ce qu’un soupçon de critique contre le sardanapalesque défilé du 14-Juillet, cette exhibition annuelle démesurée de machines de guerre, d’engins de la mort ? Jamais ! A-t-on un jour vu un Français accuser l’armée de son pays de massacrer les populations au Mali, en Syrie, en Libye ou dans n’importe quelle autre région du monde où des soldats français sont directement engagés dans des conflits locaux ? Jamais ! A-t-on un jour entendu parler d’un procès intenté par un citoyen, une organisation ou un parti français contre un haut gradé pour son implication dans la mort de milliers d’innocents en Irak, en Afghanistan ou ailleurs ? Jamais ! A-t-on un jour entendu un Français reprocher au président François Hollande de clamer sa détermination à «éradiquer» le terrorisme ? Jamais ! Qu’avaient-ils donc tous ces adeptes du droit-de-l’hommisme de pacotille à courir à Paris, à Genève et à Londres pour y jouer aux chantres de la démocratie, là où les islamistes du FIS avaient trouvé refuge avant eux, accueillis à bras ouverts par des ONG ténébreuses et récupérés à volonté par les officines secrètes qui en ont fait des bassets pour chasser du «général de l’ANP» ? C’est dans ces mêmes capitales occidentales que les disciples de Djamel Zitouni, l’assassin des moines de Tibhirine, récoltaient des fonds qui allaient servir à massacrer les Algériens. Tous ces néoharkis repartent la queue entre les jambes après l’humiliant verdict rendu par un tribunal français dans l’affaire des deux vaillants frères Abdelkader et Hocine Mohamed, anciens membres des groupes de légitime défense qui ont pris les armes contre les hordes sauvages durant la décennie de sang et de larmes. La partie de chasse s’est terminée sans prise et la meute de leveurs de gibier, lâchée par ses maîtres François Gèze et Patrick Baudoin, n’aboiera plus que pour quémander des restes de table en attendant d’être dressée à flairer une nouvelle proie qu’ils lui auront choisie.
M. A.-A.
Comment (22)
Les commentaires sont fermés.