Education nationale : une campagne d’explicitation de la 2e génération des réformes (Benghebrit)
Une campagne d'explicitation des programmes scolaires de 2e génération des réformes sera entamée cette semaine, a indiqué dimanche la ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghebrit. «Nous entamons à partir de cette semaine une explicitation auprès des partenaires sociaux sur les grandes lignes de ce programmes de 2e génération des réformes dont l'essentiel relève de la problématique des valeurs», a déclaré la ministre sur les ondes de la radio nationale. Elle a expliqué, à ce propos, que le ministère «est en train de rendre public un travail qui est mené par la Commission nationale des programmes, qui en 2009, a édité le référentiel des programmes et de méthodologie», expliquant que «ce programme est en lien direct avec la loi sur l'orientation de 2008». Indiquant que la Commission des programmes était composée de quelque 200 experts ayant travaillé dans 23 groupes spécialisés dans diverses disciplines, la ministre a fait état d'une «capitalisation de l'expérience depuis 2003 en matière de conception et d'élaboration des programmes». Evoquant le nombre de semaines d'apprentissage dépensé aux élèves, la ministre s'est réjoui du climat de stabilité qui a marqué le déroulement de l'année scolaire 2015/2016, relevant que «cette année, nous allons atteindre la norme de 36 semaines, alors que nous ne faisions que 28 semaines». S'agissant de l'examen du Baccalauréat, elle a affirmé qu'un «changement en profondeur» sera apporté dès l'année prochaine, expliquant que la durée des épreuves va passer de 5 à 3 jours. Elle a indiqué pour ce qui est des modalités de ce «passage», qu'un groupe de travail a été installé pour formuler des propositions à soumettre au gouvernement. Pour ce qui est des préparatifs des examens de la fin d'années, Benghebrit a rassurer que «toutes les dispositions institutionnelles ont été prises», annonçant une rencontre +demain+ avec l'ensemble des directeurs de l'éducation pour faire le point sur, entre autres, cette question». S'agissant de la question de l'encadrement, la ministre a fait état de 12.000 départs en retraite anticipée enregistrés cette année dans le corps des enseignants contre 2.000 départs en retraite ordinaire.