Benkhelfa insiste sur les mécanismes susceptibles de stimuler le marché boursier
Le ministre des Finances Abderrahmane Benkhelfa a évoqué lundi à Alger avec les différents intervenants du marché boursier «les mécanismes de nature à stimuler l'animation de ce marché dans sa globalité, et la nécessité de lui conférer de la crédibilité, indique un communiqué du ministère. Lors d'une réunion avec la COSOB, la Bourse, et Algérie Clearing (organisme veillant à la sécurité des opérations sur titres), les PDG des banques ainsi que les représentants des émetteurs de titres, le ministre a mis l'accent sur «l'exigence d'une synergie et d'un dialogue entre toutes les entités en vue de conférer la crédibilité au marché financier», précise la même source. Cette réunion a examiné notamment les différentes actions engagées en vue de développer le marché des capitaux. M. Benkhelfa est revenu également sur l'importance pour les entreprises de s'engager sur le voie de la mobilisation par le marché des ressources financières nécessaires à leur développement et modernisation en insistant sur les conditions à réunir par les entreprises pour être éligibles à l'accès au marché des capitaux. Il s'agit notamment, précise le texte, de la transparence, la publication régulière des états financiers et leur diffusion ainsi que la qualité et la faisabilité de l'information communiqué au grand public, autant de facteurs «qui favorisent la modernisation de l'entreprise et améliore sa compétitivité». Avec une capitalisation modeste, la Bourse d'Alger devrait passer de 15 milliards DA actuellement à plus de 100 milliards DA (près d'un milliard de dollars) avant la fin juin 2016 dès l'introduction du laboratoire pharmaceutique privé Biopharm en avril et de la cimenterie publique d'Aïn Kbira de Sétif (filiale du groupe de cimenterie GICA) en mai, selon la Société de gestion de la Bourse des valeurs (SGBV). Deux autres entreprises publiques pourraient faire leur entrée en bourse au cours du 2ème semestre de l'année. En 2013, le Conseil des participations de l'Etat (CPE) avait donné son aval à huit (8) entreprises publiques pour l'ouverture ou l'augmentation de leur capital social à travers la Bourse. Il s'agit de trois cimenteries publiques relevant du groupe GICA dont celle d'Aïn Kbira, du Crédit populaire d'Algérie (CPA), de la compagnie d'assurance Caar, de Cosider Carrières (filiale du groupe public Cosider), de l'entreprise Hydro-aménagement et de l'opérateur historique de téléphonie mobile Mobilis, rappelle-t-on. Dès l'entrée des sept entreprises publiques qui restent, dont deux probablement au cours du 2ème semestre de l'année, la capitalisation de la Bourse d'Alger pourra atteindre l'équivalent de 10 milliards de dollars.