Retrait de BP : le Royaume-Uni rassure l’Algérie
Le retrait de BP des sites gaziers d’In Salah, suite à une attaque terroriste au début du mois courant, n’est que temporaire. C’est le représentant personnel du Premier ministre britannique, Richard Risby, qui l’a affirmé aujourd’hui à Londres dans une déclaration à l’agence officielle APS. «BP (British Petroleum) a juste pris une décision temporaire concernant son staff basé en Algérie», a-t-il précisé, assurant ainsi que les projets lancés par l’Algérie dans le domaine des hydrocarbures et du renouvelable intéressent de près les entreprises de son pays qui suivent actuellement leur évolution dans la perspective d’y participer. C’est la première fois qu’un officiel britannique s’exprime sur ce retrait. Au lendemain de l’annonce du retrait du personnel de cette compagnie et de celle de Statoil, Sonatrach avait affirmé que ses cadres étaient en mesure de pallier cette défection et de faire marcher le site sans le moindre couac. Il y a quelques jours, le ministre de l’Energie, Salah Khebri avait assuré qu’il n’y a pas eu d’incidence sur le site de Krebacha. Il avait même dit que la production se poursuit après un arrêt systématique de six heures au niveau de ce site gazier, situé El Menia et In Salah. Le ministre avait considéré que les entreprises étrangères qui ont «temporairement rappelé leurs travailleurs du site appliquaient des procédures internes et propres à elles», soulignant que toutes les conditions de sécurité sont réunies sur ce site et sur l’ensemble des bases pétrolières et gazières à travers le pays. La réaction du Royaume-Uni est motivée par l’intérêt qu’affichent ces opérateurs économiques à investir davantage dans le secteur de l’énergie en Algérie, notamment dans le domaine des énergies propres.
Sonia Baker