Les revendications du SNPSP prises en charge (responsable)
Les revendications du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) qui s'inscrivent dans le cadre des prérogatives de la tutelle ont été prises en charge, a indiqué mardi à Alger, le directeur des ressources humaines au ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Hadj Bencherik. Les revendications du SNPSP s'inscrivant dans le cadre des prérogatives du ministère ont été «totalement pris en charge», a précisé Bencherik lors d'un point de presse soulignant que «quatre préoccupations n'avaient pas été prises en charge car relevant des prérogatives du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et la Direction de la fonction publique». Parmi les revendications du syndicat, figure la révision du statut particulier et la grille des salaires et le régime indemnitaire, a rappelé Bencherik, précisant que cette dernière préoccupation ne «relève pas des prérogatives du ministère de la Santé et ne peut donc être revue étant donné que cette loi n'a pas été appliquée dans sa totalité». Pour ce qui est de la revendication relative au maintien de l'ancienneté dans le passage de grade, qui est de cinq ans pour les praticiens de la santé publique, le même responsable a estimé que l'application systématique de cette revendication était «illégale» vu qu'elle obéit au principe de la concurrence. La troisième revendication concerne l'assainissement du dossier de l'alignement des diplômes des médecins dentistes et des pharmaciens entre les anciens et nouveaux diplômes, Bencherik a précisé que les deux diplômes sont égaux dans la classification de la carrière professionnelle. S'agissant de la quatrième revendication relative au règlement de la situation financière induite par les concours de promotion de 2015, le directeur des ressources humaines au ministère de la Santé a affirmé que la situation était en cours de dénouement après la réception par les établissements de santé du budget 2016. A propos de la sécurité dans les établissements hospitaliers, le même responsable a rappelé que le ministère avait soumis le dossier aux instances supérieures en vue de trouver une solution à ce problème.