Pôle du changement : «La loi électorale est une violence politique»
Le Pôle des forces du changement, sous la direction de son coordinateur, Ali Benflis, a réagi aux deux textes de loi relatifs aux élections, les considérant comme étant «une violence politique» par un pouvoir incapable et une majorité parlementaire en manque de légitimité à l’endroit du droit des citoyens algériens à une expression libre de leurs choix.
Le Pôle des forces du changement a relevé, dans son communiqué, que cette violence politique se manifeste par une «atteinte» au pluralisme politique ; une détermination et une volonté du pouvoir à réaliser ses desseins visant à «affaiblir» l’opposition ainsi que par la «mise en échec» de toute tentative ayant pour but un changement démocratique paisible. De ce fait, les partis constituant ce Pôle mettent en garde contre les conséquences néfastes attendues du contenu des deux textes de loi, en estimant que ces textes renvoient le pays au temps du «pouvoir unique et du système autoritariste et totalitaire». Les partis en question «condamnent», par ailleurs, les atteintes aux libertés fondamentales des citoyens et appellent à l’arrêt total de toute forme de «harcèlement et de contraintes» usités envers les médias indépendants et non affiliés au pouvoir en place ainsi que les militants des droits de l’Homme et des syndicats indépendants.
Pour finir, le Pôle invite la classe politique et l’ensemble des militants à un «changement démocratique, pacifique», tout en redoublant d’efforts et d’actions pour la protection des droits fondamentaux et des libertés de pensée et d’expression ; cela, tout en constatant que le pouvoir en place «prive» le pays de la mise en place d’une stratégie globale de sortie de la crise politique, économique et financière qui l’étouffe.
Houneïda A.
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