Le mensonge de l’historien Ali Guenoun
Par Saadeddine Kouidri – Dans son article «Le débat communautarisé empêche l’émergence d’une mémoire nationale plurielle», Ali Guenoun, docteur en histoire à Paris I Panthéon Sorbonne et chercheur associé à l’Institut des mondes africains, affirme que «Ben Bella contestait surtout le fait que les rapports avec l’Egypte soient énoncés comme des rapports d’alliance et non de subordination. Il réagissait à un point précis du texte de la Soummam dans lequel est précisé que la Révolution algérienne « n’est inféodée ni au Caire, ni à Londres, ni à Moscou, ni à Washington »».
Après une telle sentence, on se demande qu’elle est au juste la réaction de Ben Bella qui fait dire à l’historien que cet ancien responsable de l’Organisation spéciale (OS), membre des neuf historiques, premier président de l’Etat algérien était rien moins qu’un subordonné à l’étranger. Dans ce cas, pourquoi s’était-il révolté contre le colonialisme ? Il semble être un poltron aux yeux de cet historien ? C’est incroyable.
Nous connaissons les idées de Ben Bella, mais au point d’en faire un valet reste un pas qu’aucun citoyen sensé n’oserait franchir. Pourquoi cet historien ne donne-t-il pas ne serait-ce qu’une phrase de l’«accusé» pour étayer son propos ? Le diplôme de Paris serait-il un moyen pour nous faire avaler la capsule empoisonnée ? Il faut être diplômé de la Sorbonne pour s’aventurer sur ce terrain un jour de 20 Août ?
L’historien semble en contradiction avec le titre de son l’article, de son intention première ; le docteur, en fait, s’emmêle les pédales. C’est à se demander s’il n’utilise pas l’histoire pour un objectif politique ou de subordination.
S. K.
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