Réaction au galimatias obscène de Saïdani
Par Abdelaziz Ghedia – Ma première réaction, sur les réseaux sociaux, à cette information fut ainsi : «(…) Ils applaudissent et rigolent. Ils sont tout heureux de voir l’Algérie aller à la dérive !». Aujourd’hui, je me rends compte que ma réaction n’a rien à envier à celle d’un voyou par l’utilisation, d’entrée de jeu si j’ose dire, de mots vulgaires. Mais, cette réaction est justifiée par ce qui se passe sur la scène politique algérienne. En effet, quand on voit des hommes de premier plan et qui sont censés être astreints au droit de réserve s’adonner à un tel spectacle (applaudir un voyou de la République), il y a de quoi s’arracher les cheveux et débiter des obscénités sur la Toile. Avec cette sortie médiatique du chef du plus grand parti de l’Algérie, le FLN, et les accusations qu’il adresse à ceux qui ont été à la pointe de la lutte antiterroriste lors de la décennie noire, je crois qu’on atteint, pas seulement le fond mais les abysses.
N’y a-t-il plus d’hommes sérieux et intègres dans ce pays pour arrêter cette mascarade ? A ce que je sache, le FLN est la propriété de tout le peuple algérien ; il n’appartient pas seulement à une personne ou à un groupe de personnes et sa mission aurait dû s’arrêter un certain juillet 1962. Tous ceux qui utilisent encore ce sigle sont des escrocs, des traitres et des mercenaires. Ils agissent pour leur propre intérêt et non pour l’intérêt du peuple. A commencer par le premier d’entre eux qui se sent pousser des ailes depuis qu’il réside une bonne partie de l’année en France… où il doit certainement recevoir des ordres pour faire imploser le pays.
Aujourd’hui, en tant que citoyen lambda mais citoyen algérien tout de même, je me sens très interpellé par ce discours politique du premier chef du FLN, qui n’est, en fait, qu’une succession de fabulations, d’insultes et de diffamations à l’encontre de certains vrais patriotes (entre autres, le chef de Jil Jadid qu’il cite juste par son prénom) et je tiens à réagir par le biais de cette contribution pour dire «ça suffit, arrêtons ce massacre avant qu’il ne soit trop tard !». Car, au point où on en est, l’on voit la révolution pointer son nez.
Est-ce vraiment ce que veulent ces incultes qui, par la grâce de je ne sais quelle providence, se retrouvent à la tête de partis politiques, d’institutions étatiques, d’organisations de masses ? Par «incultes», j’entends ces gens, ces messieurs dames, qui applaudissaient, parfois debout, à ce galimatias d’Amar Saïdani ; ils manquent visiblement de culture politique sinon ils n’auraient pas agi de la sorte.
Le FLN est tombé bas. Au ras des pâquerettes. A quand sa mise dans un musée ? C’est le vœu actuel de tous les vrais nationalistes, les vrais patriotes. On devrait le préserver de ces querelles de v… de la République.
A. G.
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