Participation aux législatives : le FFS tranchera le week-end prochain
Le Front des forces socialistes (FFS) va trancher définitivement la question de sa participation aux prochaines élections législatives dans quelques jours. Après avoir entretenu le suspens, le plus vieux parti de l’opposition va rendre publique sa décision après son conseil national qui aura lieu le week-end prochain. «Cette question a suscité un débat au sein du parti. La tendance générale est vers la participation à ces élections. Mais la décision revient au conseil national, souverain», nous a assuré une source interne au parti.
Le FFS va très fort probablement rejoindre le camp des participants qui est, pour le moment, majoritaire. En effet, une bonne partie des formations de l’opposition entrera dans la prochaine compétition électorale. Si Jil Jadid de Soufiane Djilali, qui a appelé au boycott de ces élections, d’autres formations comme le RCD, le MSP, El Islah, Ennahda ont plutôt annoncé leur participation. Le FFS, qui a déjà pris part au scrutin de 2012 au nom de la préservation de la stabilité du pays, ne semble pas changer de vision, ni de politique. Sa participation est presque «naturelle» à ces élections, puisqu’il plaide pour la «reconstruction du consensus national».
Ainsi donc, les prochaines législatives risquent de voir une forte participation des partis politiques. Cela même si de grands partis comme le PT de Louisa Hanoune et Talaie El-Hourriyet d’Ali Benflis ne se sont pas encore prononcés. Les partis du pouvoir expriment leur «satisfaction» de voir autant de formations prendre part aux prochaines élections. Pour le FLN, version Djamel Ould-Abbès, c’est «un signe» que «la démocratie algérienne est en marche».
Mais est-ce que les électeurs vont suivre les partis et participeront, eux aussi, massivement à ces élections ? Autrement dit, les partis politiques en compétition réussiront-ils à convaincre le plus grand nombreux d’électeurs à aller à l’urne ? Rien n’est sûr, d’autant plus que les électeurs nous ont habitués ces quinze dernières années plutôt à de fortes abstentions.
Hani Abdi
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