Ezzahi, un enfant du peuple
Par Saadeddine Kouidri – Amar Ezzahi n’est pas un chanteur chaâbi, comme il est dit, mais plutôt un chaâbi qui chante merveilleusement bien. Orphelin de mère et de père, et après la mort de la seule parente, sa tante, qui s’occupait de lui, c’est sa voisine qui prend la relève jusqu’à la mort. Comme on voit, il n’avait pas besoin du ministère de la Culture ! Car Il semait et récoltait cet amour du peuple qui s’affiche aujourd’hui lors de son enterrement où la majorité du peuple, qui l’accompagnait à sa dernière demeure, était si nombreux qu’il n’a pu accéder au cimetière.
Son humble demeure devrait être élevée en musée pour l’exemple à la jeunesse et illustrer ce nationaliste populaire qui rejoint par son labeur, sa modestie, sa manière de vivre, sa science, son dévouement les héros de la nation populaire, ces amoureux du peuple. Le peuple en amour de leur enfant est à l’image d’Amar Ezzahi.
S. K.
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