Bedoui : «Des parties internes sont derrière les violences de Béjaïa»
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nourreddine Bedoui, a accusé des «parties ennemies» à l’intérieur du pays d’être derrière les violences enregistrées durant la journée de lundi dans la ville de Béjaïa. Dans une déclaration à la presse faite aujourd’hui en marge de sa visite de travail dans la wilaya de Guelma, M. Bedoui a affirmé que ces violences n’ont pas été spontanées et qu’elles ont été provoquées.
Le ministre de l’Intérieur a qualifié ces événements d’inacceptables en tout point de vue. M. Bedoui, pour lequel le défi premier et majeur en 2017 pour l’Algérie est la préservation de sa sécurité et sa stabilité, assure que les autorités du pays ne vont pas se laisser faire et qu’elles vont répondre énergiquement à ces tentatives visant la déstabilisation de l’Algérie à travers la création de situations de chaos et d’anarchie. «L’Etat va faire face à ces manœuvres menées par des parties intérieures au pays», a-t-il insisté, dénonçant encore une fois «les tentatives de ces parties d’imposer leur vision en employant des méthodes non civilisées».
Assurant que les autorités sont ouvertes au dialogue avec toutes les franges de la société, le ministre de l’Intérieur a souligné que l’Etat ne badine pas avec la sécurité et ne tolérera aucune atteinte aux institutions de l’Etat ni la destruction de biens publics ou privés. Pour lui, la sécurité et la stabilité sont des acquis que l’Etat veille à préserver par tous les moyens. Nourreddine Bedoui a rassuré une nouvelle fois sur l’engagement de l’Etat à préserver le pouvoir d’achat des citoyens à travers le maintien des subventions. Le ministre de l’Intérieur a indiqué que l’Etat a bien consacré cette année encore l’équivalent de 10 milliards de dollars pour soutenir le pouvoir d’achat des Algériens.
Hier, lundi, dans la même wilaya, Nourreddine Bedoui avait refusé de commenter les événements en soulignant qu’il n’avait pas encore toutes les données en main. «Je peux vous assurer, a-t-il dit, que le calme est revenu à Béjaïa. Ce qui est sûr, c’est que l’Etat algérien est le garant des engagements des pouvoirs publics en matière de pouvoir d’achat et de toutes les revendications sociales», avait-il affirmé.
Hani Abdi
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