Les émeutes avortées de Béjaïa sortent les zélateurs du «qui tue qui» de leur caveau
Comme il fallait s’y attendre, la tentative d’émeute avortée à Béjaïa a suscité un espoir chez les zélateurs du «qui tue qui» qui y voyaient une occasion pour renfiler leurs gants et se remettre à la sale besogne. La chaîne du fils d’Abassi Madani, financée par les régimes monarchiques du Qatar et du Maroc, Al-Magharibia, s’est égosillée à n’en plus pouvoir, mais ses cris se sont fracassés contre l’éveil des Algériens qui ont, depuis longtemps, cessé de céder au chant de ces oiseaux de mauvais augure. Dans le même temps, deux parmi la dizaine de félons payés par les officines étrangères pour «vendre» la camelote du «printemps arabe» aux Algériens ont été sortis de leur caveau pour jeter de l’huile sur le feu. Mais l’opération s’est soldée par un échec total.
Les anciens militaires radiés des rangs de l’ANP, Habib Souaïdia et Ahmed Chouchène, sont réapparus ces derniers jours dans une hypothétique tentative de se faire entendre par des citoyens qui ne leur accordent aucune crédibilité. Tout en tentant de souffler sur la braise, ces deux traitres ont joué la carte de l’appel à la «vigilance» contre la «fitna» (sic !). Les observateurs avertis auront compris qu’en lançant un tel appel à «éviter la discorde», ces deux propagandistes attitrés de certaines capitales étrangères, qui ne désespèrent pas de voir l’Algérie sombrer à son tour et à nouveau dans la violence, chatouillent la fibre patriotique et persévèrent dans leur jeu de la division pour faire s’entretuer les Algériens.
Pour se rendre compte de la complicité de ces corbeaux, il suffit de consulter les médias marocains qui s’époumonent à décrire une situation chaotique chez le voisin de l’Est, en parlant de manifestations «de grande envergure» dans plusieurs régions de l’Algérie. Les mêmes mensonges sont relayés simultanément par ces médias et par les anciens militaires retournés qui, bien qu’ayant perdu lamentablement la bataille du «qui tue qui», s’essayent à de nouvelles méthodes sans jamais réussir à convaincre qui que ce soit.
Vaines gesticulations d’une poignée de brebis galeuses dont les bêlements ne sont plus audibles.
Karim Bouali
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