Consommation : l’ONS confirme l’augmentation de l’inflation

L’inflation résulte de l'augmentation des prix des produits alimentaires. New Press

L’Office national des statistiques (ONS) confirme ce que les Algériens ont commencé à ressentir depuis déjà des mois. Le rythme d’inflation annuel a augmenté pour s’établir à 6,4% en 2016. S’agissant de l’évolution mensuelle, qui est l’indice brut des prix à la consommation en décembre 2016 par rapport à novembre 2016, elle a été de 0,19%, résultant essentiellement de l’augmentation des prix des produits alimentaires (+0,13%) et des biens manufacturés (+0,34%).

Quant à la variation annuelle des prix à la consommation, c’est-à-dire la croissance des prix en décembre 2016 par rapport à décembre 2015, la même source ajoute qu’elle a enregistré une hausse de près de 7%. Par catégorie de produits, les prix des biens alimentaires ont augmenté de 4,3% en décembre 2016 par rapport au même mois de 2015 (3,7% pour les produits agricoles frais et 4,91% pour les produits agroalimentaires).

Concernant l’habillement et les chaussures, les prix ont grimpé de 13,7% entre les deux périodes de comparaison, alors que ceux des meubles et des articles d’ameublement ont haussé de 5,2%. Concernant les prix relatifs aux logements et les charges y afférentes, ils ont connu une croissance de 5,81%, tandis que pour les transports et communications, les prix se sont renchéris de 13,14% en décembre 2016 par rapport à un an plus tôt. Pour les prix relatifs à la santé et hygiène corporelle, ils ont aussi augmenté de 5,7%, indique l’ONS. Seuls les prix liés aux loisirs, à la culture et à l’éducation ont enregistré une baisse qui a été de l’ordre de 6,07%. Pour rappel, la loi de finances de 2016 a prévu une inflation de 4%.

R. E.

Comment (6)

    lhadi
    23 janvier 2017 - 8 h 59 min

    Selon ma propre analyse, l
    Selon ma propre analyse, l’Algérie marche à l’envers. Comment, dans ces conditions, peut-elle lutter contre la stagflation ? (croissance nulle ou faible accompagnée d’une forte inflation et d’un taux de chômage élevé). Il faut la remettre à l’endroit. Le F.C.E, au même titre que l’U.G.T.A, le F.L.N, est une institution étatique. Le poste de ministre de l’économie étant inexistant en Algérie, le président du patronat algérien, se voit investi des prérogatives ministérielles, pour ne pas dire de ministre de l’économie et, cela au mépris de la loi fondamentale de la république Algérienne. Dans notre pays, faire de l’existence de tel procédé ne peut que retarder l’avénement d’une Algérie d’abondance plus juste, plus solidaire, plus apaisée; une Algérie forte de la confiance du soutien que lui vaudra dans le pays. C’est pourquoi, je plaide en faveur d’un régime démocratique avancé et demain pour construire le socialisme libéral, qui désigne un libéralisme économique à sensibilité sociale, adapté au capitalisme. Fraternellement lhadi ([email protected])

    Podemos
    23 janvier 2017 - 8 h 40 min

    indignez-vous chers
    indignez-vous chers consommateurs, stop! n’achetez pas tout et n’importe quoi, boycottez si c’est trop cher ou de mauvaise qualité ou périmé ou contrefait ou etc etc…….. Le client c’est lui le roi!!!! Creez de vraies associations de consommateurs et dénoncez tous les abus, les commerçant font trop leur loi!!!!

    Abdou Allah
    22 janvier 2017 - 17 h 16 min

    Sans m’aventurer comme moufti
    Sans m’aventurer comme moufti, j’invite tous nos exégètes à méditer ce taux d’inflation égal au taux d’intérêt bancaire et leur demander de m’expliquer comment un crédit bancaire est riba (c’est la banque qui est perdante) alors que les trabendistes qui prennent des marges de 10, voir 100 fois le prix d’ achat sont halal alors qu’il détruisent (iraibou) les citoyens en se remplissant les poches comme des voleurs.

    el wazir
    22 janvier 2017 - 16 h 21 min

    ainsi non seulement la
    ainsi non seulement la croissance se trouve totalement absorbée par ce taux dl’inflation difficilement supportable par au moins 90% de la population, mais la « croissance réelle est négative » je me demande a quelle destination serions nous mené avec de telles conditions non souhaitables

    el hadj
    22 janvier 2017 - 16 h 19 min

    comment voulez vous qu on
    comment voulez vous qu on soit vraiment un citoyen respectable soucieux d accomplir son devoir lorsque avec un revenu mensuel misérable on arrive pas a s auto alimenter.l inflation qui ne cessa depuis ces années de prendre de l ampleur sans contre partie ni compensation ,des augmentations révoltantes des prix et de nouvelles taxes ont fait qu on perdu tout espoir dans ce pays.la pomme de terre a 70 DA;les tomates a 160 DA;les légumes a pas moins de 100 DA ne parlons pas des fruits ; viandes et poissons.ne dit on pas que ventre affame n a point d oreilles ce qui explique en effet les désordres relevés çà et la .n ayant ni le moral ni la capacité physique le citoyen lambada n accorde aucune attention a la vie politique du pays ni intéressé par ce qui va se passer prochainement son seul souci quotidien comment joindre les 2 bouts

    Anonymous
    22 janvier 2017 - 15 h 39 min

    vous parlez de quelle classe
    vous parlez de quelle classe de la population;certainement de ceux qui gagnent 60 000 DA et plus;vous avez oublie que la majorité des citoyens algériens gagnent moins de 30 000 DA par mois;et pour vivre je n’est pas facile une majorité sons sous alimenté pour une nation répéter riche avec beaucoup de richesse;trouvez-vous juste qu’un député gagne en un mois le salaire d’un diplomé en un an;parfois je me demande comment les citoyens se déplacent pour allez votez l’inégalité;l’injustice,le mépris;et el hogra;réveillez-vous nous sommes libre depuis bien longtemps; et vous pouvez dire non;non; a ce régime qui sert que les intéréts des voleurs et les corrompus

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