Signature d’une convention entre les universités de Béjaïa et de Lyon 3
Une convention de coopération entre les universités de Béjaïa et de Lyon 3 a été signée mercredi à Paris, en marge de la 4e édition de la Conférence algéro-française de l’enseignement supérieur et de la recherche. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, et de son homologue française, Nadjat Vallaud-Belkacem. Cette convention, qui se décline en quatre points essentiels, porte notamment sur la mobilité des chercheurs, des cadres administratifs et techniques des deux université, mais aussi des étudiants, a indiqué le recteur de l’Université de Béjaïa, le professeur Boualem Saïdani.
L’accord prévoit également l’animation collective des manifestations scientifiques et le montage en commun de projets innovants, notamment en ce qui concerne les filières et disciplines des sciences humaines et sociales. «De notre côté, nous avons une expérience intéressante et nos partenaires lyonnais ont également beaucoup de recul et d’expérience dans ce domaine», a précisé le professeur Saïdani, soulignant la volonté de réaliser un certain nombre d’actions communes et de monter des projets «d’intérêt commun». Le dernier point de la convention concerne l’échange des bonnes pratiques dans les domaines de la pédagogie, de la recherche, de la ressource humaine et dans celui de l’innovation et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication en appui aux actions pédagogiques et de formation.
Organisée par les ministères français des Affaires étrangères et du Développement international, de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en coopération avec le ministère algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la 4e édition de la Conférence algéro-française de l’enseignement supérieur et de la recherche s’étalera sur deux jours. Elle constitue une échéance «majeure» dans le développement et l’approfondissement de la coopération universitaire et scientifique entre l’Algérie et la France.
Offrant un lieu d’échange d’expériences et de savoir-faire entre les deux pays, elle réunit plus d’une centaine de participants issus des milieux universitaire et de la recherche, parmi lesquels de nombreux présidents et recteurs d’universités ainsi que des directeurs d’écoles supérieures et de centres de recherche, algériens et français, ont indiqué les organisateurs.
R. N.
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