Conférence des élus du FFS : cap sur les législatives
Dans son discours d’ouverture de la troisième conférence des élus, qui se tient à Zemmouri du 26 au 28 janvier, le premier secrétaire du FFS, Abdelmalek Bouchafa, a réitéré le soutien «inconditionnel» de son parti aux militants du parti placés sous contrôle judiciaire à Ghardaïa, en demandant leur libération «immédiate». L’orateur s’est interrogé sur «le timing de ces harcèlements judiciaires» qui ciblent son parti.
De son côté, le membre de l’instance présidentielle du parti, Ali Laskri, est revenu sur les dernières intempéries et les difficultés vécues par les citoyens à travers le territoire national. «Cette situation, dira-t-il, est venue démontrer à quel point déposséder une population du droit légitime à s’organiser autours de ses propres conditions de vie et de travail conduit à la catastrophe».
Evoquant la situation politique, Laskri s’en prend au pouvoir, en lançant : «Le régime autoritaire s’affirme et se drape d’une façade démocratique avec un parlement illégitime conçu par la fraude et justifie ses violations des droits de l’Homme par les risques d’insécurité et de déstabilisation du pays.»
Abordant la question de la participation du FFS aux prochaines élections législatives, l’ex-premier secrétaire justifiera cette décision par la possibilité qui est offerte au parti d’«occuper des espaces de débats» et de défendre le projet de reconstruction de consensus national, qui est, pour lui, «seule alternative démocratique, pacifique et crédible au régime autoritaire, despotique, destructeur et corrompu». «Notre participation, dira-t-il encore, nous permettra de développer notre parti et d’évaluer notre représentation au niveau national et notre implantation au sein de la société, notamment avec l’émergence de nouveaux militants et cadres parmi les leaders d’opinion d’une véritable représentation politique et sociale», a-t-il ajouté.
R. Mahmoudi
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