Ould-Abbès : «Huit ministres FLN sont candidats aux législatives»
Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould-Abbès, a mis fin aujourd’hui à l’ambiguïté entourant la question de la candidature des ministres «militants» du parti aux prochaines élections législatives.
Présidant aujourd’hui la cérémonie d’installation de la commission de traitement des dossiers de candidatures, Ould-Abbès a affirmé que sur les seize ministres FLN, huit vont être candidats. Il s’agit de Abdeslem Chelghoum, ministre de l’Agriculture ; Abdelwaheb Nouri, en charge du Tourisme ; Abdelmalek Boudiaf, en charge du secteur de la Santé ; Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur ; Boudjemaâ Talai, ministre des Transports ; Abdelkader Ouali, ministre des Ressources en eau ; Ghania Eddalia, chargée des Relations avec le Parlement et Aïcha Tagabou, ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et du Tourisme, chargée de l’Artisanat. Ces ministres doivent quitter leur poste au gouvernement. C’est l’exigence du secrétaire général du FLN. Elle est, selon lui, non négociable.
Djamel Ould-Abbès a assuré, dans le même sillage, que la candidature du Premier ministre n’est pas, du moins pour le moment, effective. «D’après mes informations, le Premier ministre n’a pas retiré le formulaire de candidature», a affirmé le secrétaire général du FLN qui a précisé que cette question sera tranchée par le président Bouteflika qui est également le président du FLN.
Revenant sur le traitement des 6 200 dossiers de candidature aux législatives, Ould-Abbès a assuré que ceux qui ont tenu des positions par le passé contre le président Bouteflika ne vont pas être retenus. Et le secrétaire général du FLN met en garde les agitateurs, en affirmant qu’il ne permettra à personne de «ternir» l’image du parti.
Il est à rappeler que le FLN a pondu un communiqué, jeudi dernier, pour clarifier la question des candidatures de ministres. Un communiqué ambigu qui a rajouté une couche aux spéculations et rumeurs sur une éventuelle décision du président Bouteflika interdisant au Premier ministre et à certains ministres de se présenter à ces élections.
Hani Abdi
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