Les partis mettent le paquet sur Alger pour clore leur campagne électorale
La campagne électorale tire à sa fin. La majorité des formations politiques qui participent à ce scrutin, qui aura lieu le 4 mai, ont choisi Alger pour clore leur campagne électorale. Plus de vingt-deux partis, toutes tendances confondues, ont animé durant cette dernière journée de campagne des meetings dans les différentes salles de spectacles que compte la capitale. En plus des meetings des chefs de partis, les candidats, de différentes obédiences politiques, continuent de sillonner les quartiers et les communes de la capitale, allant au contact de la politique afin de tenter, une dernière fois, de convaincre un maximum de nombre d’électeurs d’aller voter le 4 mai prochain.
En ce dernier jour de campagne, il faut le souligner, tous les partis ont insisté sur l’importance d’aller voter. Ils ont tous qualifié l’abstention comme un mauvais choix qui ne ferait qu’aggraver davantage la crise multidimensionnelle du pays. Les partis du pouvoir, à savoir le FLN et le RND, appuyés par de nouvelles formations qui gravitent autour de ce pouvoir, considèrent qu’un vote massif en faveur de la stabilité est nécessaire pour permettre la poursuite des réformes économiques engagées ces deux dernières années pour assurer la diversification économique.
Pour les formations de l’opposition, le changement est impératif pour faire sortir le pays de la crise. Mais les discours des partis durant cette campagne ont été beaucoup plus marqués par l’appel aux citoyens de se rendre massivement aux urnes le jour du scrutin pour préserver la paix et la sécurité du pays. Les partis ont également mis en avant la nécessité de sortir de la dépendance aux hydrocarbures, la rationalisation des dépenses publiques, la promotion de l’investissement et la protection des couches sociales défavorisées ont été également parmi les thèmes dominants de cette campagne.
Globalement, les partis se disent «satisfaits» du déroulement de la campagne électorale. Cela même si certaines formations comme le RCD, le FFS et le PT ont dénoncé quelques entraves à leurs campagnes relatives à la mise en place des salles de meetings ou à l’empêchement de certains de leurs candidats de se rendre dans certains endroits ; tout semble s’être plutôt bien déroulé. C’est du moins ce qu’a affirmé le président de la Haute Instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdelwahab Derbal, qui a exprimé, à maintes reprises, son «satisfecit» quant au bon déroulement de cette campagne.
Il est à souligner que les pouvoirs publics ont dégagé pour l’animation de la campagne près de 5 000 lieux (stades, salles de réunions, places publiques, salles omnisports, maisons de jeunes…).
Hani Abdi
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