La frappe américaine contre une base en Syrie était un coup de bluff de Trump
Algeriepatriotique a appris de sources sûres que l’attaque aérienne exécutée par la marine américaine contre une base aérienne en Syrie le 7 avril dernier était un coup de bluff de la Maison-Blanche. Nos sources expliquent que Donald Trump avait besoin de montrer aux véritables maîtres des lieux que le nouvel occupant du Bureau ovale ne dérogerait pas à la règle qui veut que les Etats-Unis doivent «planter le décor» à chaque changement de président. Or, nos sources indiquent que la base militaire visée par le bombardement est une caserne où étaient parqués des appareils de l’armée de l’air syrienne hors service, donc inopérants, qui étaient soit en phase de réparation, soit réformés.
De plus, ajoutent nos sources, les Américains avaient pris le soin d’informer, par divers biais, de l’imminence de cette frappe. Les autorités syriennes étaient donc au courant que l’armée américaine allait mener une attaque contre cette base précisément. Celle-ci était désaffectée, apprend-on, mais la frappe «chirurgicale» aurait fait des victimes collatérales qui n’étaient pas prévues dans le plan.
Cette information confirme la nature inauthentique et le caractère fantaisiste de la campagne de Donald Trump qui promettait de révolutionner la politique étrangère belliciste et interventionniste des Etats-Unis. Le successeur de Barack Obama avait besoin d’une opération de ce genre pour «rassurer» les véritables décideurs qui font et défont les présidents dans cette «plus grande démocratie du monde» de sa pleine fidélité à la «ligne». Donald Trump a donc signé son engagement à respecter les règles en faisant couler sa part de sang en Syrie et en provoquant un conflit – jusque-là médiatique uniquement – contre la Corée du Nord. Un conflit qui semble, lui aussi, avoir été inscrit sur une feuille de route antérieure à son élection et qui devait être dictée au successeur d’Obama, qu’il fût démocrate ou républicain.
La «vraie fausse» attaque contre la base aérienne en Syrie dévoile, en réalité, tout le machiavélisme des faiseurs de l’ordre mondial actuel. Le tout ventilé par des médias de moins en moins indépendants et professionnels et de plus en plus intégrés aux stratégies de guerre et utilisés comme arme de désinformation massive.
Karim Bouali
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