Le Cnes appelle à un sit-in devant le ministère du Travail
Le Conseil national de l’enseignement supérieur (Cnes) décide de maintenir son action de protestation prévue le 14 mai 2017 devant le siège du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Son coordinateur, Abdelhafid Milat, assure dans un communiqué adressé à la presse et à l’opinion publique que 45 sections syndicales à travers le territoire national ont confirmé leur participation à ce sit-in par lequel le Cnes veut ainsi dénoncer haut et fort le gel de toute activité de ce syndicat divisé en deux. Une décision prise par le ministre du Travail et motivée par la contestation de la personne d’Abdelhafid Milat en tant que président du bureau national. Une contestation vivement exprimée par plusieurs universités comme celles de Constantine, d’Alger, de Béjaïa et de Tizi-Ouzou.
Abdelhafid Milat a affirmé avoir informé le ministère du Travail de cette action de protestation dans l’espoir qu’il daigne débloquer la situation et permettre à ce syndicat de reprendre ses activités. Mais, a-t-il regretté, aucune suite n’a été donnée à la demande des syndicalistes du Cnes. Dans ce combat pour l’affirmation de sa «légitimité», le coordinateur contesté du Cnes pourrait compter sur le soutien de certaines sections syndicales, comme celle de l’Université de Jijel qui a activement préparé ce sit-in en mobilisant les «militants» de ce syndicat. «Nous sommes tous concernés par le sort du seul syndicat indépendant des enseignants universitaires, il faut que nous soyons donc au rendez-vous», a écrit cette section syndicale dans un communiqué adressé à ses adhérents.
Hani Abdi