Les marchés de solidarité de l’UGTA ouvriront mardi

Marché de la solidarité, édition 2016. D. R.

L’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a décidé de reporter au mardi 30 mai 2017, l’ouverture des quelque 147 marchés de solidarité prévus dans 45 wilayas à l’occasion du mois de Ramadhan, annonce la Centrale syndicale dans un communiqué parvenu à notre rédaction.

L’ouverture – prévue initialement pour aujourd’hui – de ces marchés de solidarité que l’UGTA propose annuellement aux Algériens en collaboration avec le ministère du Commerce, a été reportée afin de d’apporter les dernières retouches pour la mise en place du dispositif du lancement de l’opération.

Cette opération vise à mettre le producteur en contact direct avec le consommateur dans un marché de fruits et légumes où subsistent beaucoup d’intermédiaires et de spéculateurs qui font flamber les prix, surtout en ce mois sacré.

Il faut savoir que de nombreuses entreprises publiques et privées, ainsi que celles relevant de l’Ansej spécialisées dans l’agroalimentaire participent à cette action d’envergure au profit notamment des couches les plus défavorisées.

Quant à l’emplacement de ces marchés de solidarité, hormis le siège de la Centrale à la Maison du peuple, à Alger, et à la Safex des Pins maritimes, les wilayas sont mises à contribution pour trouver des espaces pour abriter ces marchés avec toutes les commodités nécessaires et les normes de sécurité requises.

Dans la wilaya d’Alger, cinq marchés seront implantés au Palais des expositions des Pins Maritimes, à l’esplanade du siège de l’UGTA, à Bab El-Oued, à Rouiba et à Chéraga, apprend-on de même source.

Pour rappel, l’expérience des marchés de solidarité à l’occasion du mois sacré ont fait leur apparition en 2014 sur l’esplanade de la Maison du peuple de l’UGTA. D’année en année, ces marchés suscitent un engouement des ménages et drainent un grand nombre de citoyens, de même qu’ils contribuent à un équilibre des prix durant le Ramadhan. De ce fait, il a été décidé de les reconduire et même de généraliser cette initiative à l’ensemble des wilayas du pays.

Ramdane Yacine

Comment (9)

    Echiboukh
    30 mai 2017 - 11 h 54 min

    Les avis exprimés par mes
    Les avis exprimés par mes concitoyens sont, à juste raison, défavorables aux solutions démagogiques type « cautère sur jambe de bois ». En effet, est ce que le pouvoir d’achat des salariés notamment des cadres intermédiaires et emplois d’exécution n’est « agressé » que durant le mois sacré? Évidemment non! Le problème exige une solution durable. Elle est dans une démarche rigoureuse qui prend en charge un double problème: l’équilibre entre consommation et production (c’est la consommation qui tire la production) et la maîtrise des circuits de distribution pour réduire les marges intermédiaires qui n’amènent ni valeur ajoutée ni emplois durables.
    Bien entendu, il faut également réfléchir sérieusement au modèle de consommation des familles algériens – pendant toute l’année- pour changer certaines habitudes malsaines et coûteuses car génératrices de maladies et aller vers une nutrition saine et raisonnée.
    Il faut beaucoup de rigueur pour réduire le gaspillage dans l’alimentation humaine et tous les acteurs sociaux devraient se sentir concernés par les chiffres publiés récemment faisant état d’une perte annuelle de 200 millions de $US dans les céréales importées… Et on ne compte pas le pain et les aliments de la restauration collective ( cantines, etc,) jetés dans les poubelles parce que de mauvaise qualité.
    La solution n’est pas dans la restriction budgétaire des familles ou des entités socio-économiques mais plutôt dans un effort dans la qualité et surtout revenir à la sobriété qui était le comportement de nos parents et ancêtres. El qana3a!
    Même si l’équipe actuelle de l’ugta (…) a perdu son âme, ce syndicat ne lui appartient pas et les militants à la base peuvent et doivent investir le domaine de l’économie solidaire et remettre sur le chantier ce qui avait fait la réputation de l’ugta historique malgré l’hégémonie du fln: ces militant syndicalistes avaient mis en place des coopératives de consommation, des activités d’entraide qui permettaient de soutenir le budget familial et d’accéder à des produits et services à des tarifs intéressants. Bien sûr, il y avait des pénuries et parfois des détournements de fonds…Mais c’est le niveau de gestion atteint à l’époque.
    Si les salariés veulent défendre leur pouvoir d’achat et remettre les choses dans le sens de la logique, il est urgent qu’ils investissent l’économie sociale et solidaire et créent des entités pour avoir des produits sains et des services de qualité à des prix compétitifs. Ils trouveront à leur côté des entrepreneurs, des agriculteurs, des spécialistes en santé pour faire affaire dans la transparence avec eux, pourvu que chacun y trouve son intérêt.
    L’économie informelle, ce cancer qui prolifère dans le corps social, a métastasé dans les centres vitaux, y compris dans les institutions publiques… Le sauvetage est entre les mains de ceux qui sont prêts à retrousser leurs manches et valoriser toutes les richesses d’un pays qui n’en manque pas..
    Il faut du courage, de l’audace et de l’abnégation car à qui profite cette situation délétère qui voit le pays s’enfoncer dans le marasme avec comme seule réponse des actions démagogiques… et des souks qui durent le temps d’un carême?

    Bakhta l'aveugle
    30 mai 2017 - 9 h 55 min

    Ils ont transformé un pays
    Ils ont transformé un pays riche en pays de mendiants.

    patriote.
    29 mai 2017 - 13 h 19 min

    du n’importe quoi sidi.said
    du n’importe quoi sidi.said devrait s’occuper de defendre les travailleurs au lieu de s’occuper de la misére du peuple et pourquoi 45 willays en algerie nous avons 48 willayas .

    Ahmed
    29 mai 2017 - 12 h 23 min

    Si on discute du pouvoir d
    Si on discute du pouvoir d’achat du citoyen les Algériens n’auront pas besoins ni des points de vente de l’UGTA ni des restaurants Errahma (Buniss).

    elhadj
    29 mai 2017 - 10 h 00 min

    ce n est pas ces actions de
    ces actions de circonstance organisées pour la parade ne vont nullement susciter le bonheur des citoyens largement déprimés et touchés par la cherté de la vie,la dégringolade du dinar; l’inflation outrancière qui ne cesse de s accentuer alors que les retraites n ont connu aucune valorisation. au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes soulevés par les travailleurs dont les réactions sont quotidiennes, voila que cette organisation autoproclamée tutrice de l’ensemble des travailleurs s’investit dans un domaine qui n’est pas de ses attributs pour tenter de jouer soi-disant un rôle social de captation de la misère des gens dans certains quartiers de la capitale et quelques villes secondaires.
    c est l’état qui devrait veiller a la régulation du marche,au contrôle des prix, a la suppression des intermédiaires, a la mise en exploitation des marches de proximité réalisés a coups de milliards mais devenus hélas des vespasiennes par la démobilisation et l’incompétence des gestionnaires. si chacun s’active uniquement dans son domaine, l’on serait mieux disposé a pouvoir réinstaurer autant que faire se peut la confiance citoyenne en nos institutions. Le peuple est mûr, il comprend et est mieux informé par la Toile.

    Riadh
    29 mai 2017 - 9 h 51 min

    C’est la méthode FIS qui lui
    C’est la méthode FIS qui lui avait permis de rafler les municipales. Cette approche démagogique, profitant au pauvre comme au riche, est antiéconomique et populiste. L’UGTA de Sidi Said étant devenue, de longue date, un relai de propagande du pouvoir, tente de prêter ses services, une nouvelle fois, a ce pouvoir dans l’espoir de corrompre le citoyen arnaqué dans sa bourse et gagner la paix sociale dont a besoin le régime pour durer encore. La question du pouvoir d’achat du citoyen ne se pose pas seulement durant le Ramadhan et pas seulement en termes de bouffe ! La solution est ailleurs!

    Boumediene
    29 mai 2017 - 3 h 04 min

    C’EST ILLÉGAL

    C’EST ILLÉGAL
    ça me rappelle la décennie noire

    Vision
    28 mai 2017 - 17 h 36 min

    C’est ça la nouvel
    C’est ça la nouvel colonisation, pourtant le PAYS LE RICHE AUX MONDE

    RAYES EL BAHRIYA
    28 mai 2017 - 16 h 41 min

    RAYES EL BAHRIYA

    RAYES EL BAHRIYA

    HIER C’ÉTAIT LES SYNDICATS DU P.F.I.S DISSOUS , LES S.I.T , QUI AVAIENT PIGNON SUR RUE.

    AUJOURD’HUI LE SYNDICAT U.G.T.A , FAIT DANS L’ILLÉGALITÉ COMME AU TEMPS DU P.F.I.S

    EH LA POLITIQUE DU MARABOUT !! «  » » FAITES CE QUE JE DIT , MAIS , ME FAITES PAS CE QUE JE FAIT  »

    EL FAHEM YEFHEM

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