Le SNJ appelle à la libération du journaliste algérien arrêté au Maroc
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) a vivement condamné l’arrestation du journaliste algérien Djamel Alilat au Maroc en pleine couverture médiatique des événements qui secouent le Rif.
«Notre confrère ne faisait qu’accomplir son devoir de journaliste, comme stipulé d’ailleurs dans l’ordre de mission que lui avait délivré le quotidien El Watan et comme c’est l’usage dans le métier et dans tous les pays du monde», a souligné le SNJ dans un communiqué signé par son secrétaire général, Kamel Amrani, qui a dénoncé «avec force l’attitude des autorités marocaines pour cette arrestation brutale et abusive, et que rien ne saurait justifier».
Le Syndicat a exigé la libération immédiate du journaliste Djamel Alilat, et «met en garde contre toute atteinte, physique ou morale de l’envoyé spécial d’El Watan». Le SNJ a également dénoncé «l’attitude peu confraternelle de certains médias marocains qui mènent une campagne de propagande hystérique, appartenant à un autre temps et à un autre métier, juste pour diaboliser un journaliste dont le seul tort est d’être de nationalité algérienne !». «Que ces porte-voix du Makhzen sachent qu’être journaliste n’est pas forcément synonyme de barbouzerie. En Algérie, du moins !», a-t-il affirmé, assurant que «le Syndicat qui suit de très près cette affaire, n’a pas manqué de saisir les autorités gouvernementales algériennes pour prendre toutes les mesures nécessaires pour la libération immédiates de notre confrère et dans les meilleures conditions».
Le SNJ dit avoir interpellé les organisations internationales, notamment la Fédération internationale des journalistes, en vue de dénoncer cet acte abject du gouvernement marocain. Comme nous l’avions déjà rapporté, le journaliste Djamel Allilat, a été arrêté dans la soirée du dimanche 28 mai à Nador, dans le Rif, au Maroc alors qu’il couvrait une manifestation réprimée.
Hani Abdi
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