Affaire Haddad : ce que Tebboune aurait dit à des membres du FCE

Haddad FCE
Ali Haddad lors de son élection à la tête du FCE en 2014. New Press

Le bras de fer qui oppose depuis quelques jours le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, et le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, prend une tournure inattendue. A en croire le quotidien Liberté, Abdelmadjid Tebboune reproche au magnat algérien un projet politique avec l’ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal.

Ce bras de fer prend des allures de «feuilleton politico-judiciaire qui impliquerait, outre son président, d’autres membres du FCE ainsi que des membres du gouvernement sortant», écrit le quotidien national dans un article intitulé «Des enquêtes accablantes contre Haddad et des membres du FCE : les confidences de Tebboune». La même source révèle que le Premier ministre a reçu une douzaine d’hommes d’affaires membres du FCE, à leur demande. Il aurait fait savoir à ses hôtes que «ce dont ils se préoccupent – à savoir cette rupture de confiance entre lui et Haddad – n’est pas l’expression d’une animosité personnelle». Le Premier ministre leur a répété qu’il ne fait qu’«exécuter une feuille de route tracée et dictée par le président de la République», les informant qu’à cet effet, «une réunion a eu lieu le 14 juin dernier», écrit Liberté. Le journal ajoute que «des enquêtes bien ficelées établissent l’ampleur des dégâts occasionnés à l’économie nationale par ceux que Tebboune désigne par “la bande”. Mais pas que. Les mêmes enquêtes font ressortir (…) que la “bande” était dans un projet politique autour d’Abdelmalek Sellal, l’ex-Premier ministre, débarqué avec une bonne partie de son Exécutif lors du remaniement post-élections législatives».

Liberté fait une autre révélation à propos des crédits d’investissement octroyés à l’ETRHB Haddad par les banques publiques : «Les enquêtes diligentées ont établi que les remboursements sur les crédits sur 5 ans ne dépassent pas les 10%.»

Parmi les révélations faites par Tebboune aux opérateurs du FCE qui s’inquiétaient de la situation, il est question d’achat de biens à l’étranger par des opérateurs en contournant les lois algériennes en vigueur.

Pour rappel, Haddad a acquis en 2016 deux grands hôtels de luxe à Barcelone (Espagne) : le Gran Hotel La Florida et le Miramar Barcelona. Haddad est déjà propriétaire de l’Hotel Palace de Barcelone racheté en 2011. Il possède également deux hôtels en Algérie, Le Marin et Le Marin Bis à Azeffoun (Kabylie maritime). Par ailleurs, le site du journal Le Monde le cite dans l’affaire Panama Papers. Selon le journal, l’homme d’affaires algérien apparaît comme le bénéficiaire économique d’une compagnie enregistrée par Mossack Fonseca en novembre 2004 aux îles Vierges britanniques, Kingston Overseas Group Corporation (KOGC).

De son côté, le quotidien Le Soir d’Algérie a écrit hier – sous le titre «Il devrait répondre aujourd’hui aux mises en demeure du gouvernement : Ali Haddad à l’heure des comptes» – que l’homme d’affaires, déjà mis en demeure sur les retards occasionnés par ses entreprises sur nombre de chantiers d’infrastructures publiques, doit s’attendre à de nouvelles mises en demeure.

Pis encore, le journal révèle que le véritable enjeu dans cette affaire Tebboune-Haddad est autre : «Certaines informations font déjà état de l’annulation pure et simple d’un projet de construction mené et financé par des entreprises étrangères et dans lequel ce dernier apparaît jouer uniquement un rôle de sous-traitant.» Mieux encore : «Les mêmes sources affirment que le gouvernement épluche actuellement tous les contrats passés avec le groupe ETRHB et qu’il pourrait lui adresser de nouvelles mises en demeure pour des projets inachevés dans l’hydraulique.»

Dans l’hydraulique toujours, le microcosme politique algérois savait que le magnat algérien était un faiseur de responsables et avait le bras long dans ce secteur où il avait réussi à placer son homme, Abdenour Aït-Mansour, en janvier 2014. Le résultat ne s’est pas fait attendre puisque le chiffre d’affaires de l’ETRHB dans les chantiers d’hydraulique (adduction en eau potable, construction d’infrastructures hydrauliques) a explosé.

Haddad ne réalise souvent pas directement ses marchés qu’il obtient avec facilité, mais les sous-traite à des entreprises sous-qualifiées et prend sa marge, tandis que les travaux sont exécutés souvent loin des normes établies.

La Fomento Construccion Contrats (FCC), une entreprise espagnole, était associée à l’ETRHB d’Ali Haddad, le patron du FCE. La société espagnole a fini par quitter l’Algérie en 2015, laissant derrière elle deux projets cumulant 1,6 milliard de dollars. Le premier (construction d’une ligne en rail électrifié reliant Tlemcen à Oran) d’un coût de 1,232 milliard de dollars et 359 millions de dollars pour la construction du stade de Tizi-Ouzou. Ces deux contrats décrochés, le groupe espagnol, en partenariat avec l’ETRHB, essuyait deux échecs consécutifs dans l’octroi de deux projets importants, la Grande mosquée d’Alger et la future cité financière de la capitale. FCC a perdu ses contrats à cause des énormes retards enregistrés. Le plus retentissant étant celui du stade de 50 000 places de Tizi-Ouzou laissé en état de chantier en août 2014.

Ramdane Yacine

Comment (28)

    zaatar
    26 juillet 2017 - 9 h 43 min

    Le bal est ouvert. On commence à danser alors que ça fait un long moment depuis qu’on a commencé à boire…du lait de vache bien sur. Certains y ont rajouté de la deglet Nour. Parait que c’est bon pour la santé. Pour la soirée, c’est Haddad qui régale, les juges et les procureurs s’en donnent à cœur joie et Tebboune ronge son frein en attendant des jours meilleurs. Fallait bien essayer.

    Anonyme
    26 juillet 2017 - 4 h 27 min

    L’état algérien doit absolument par tous les moyens dès à présent sans plus attendre stopper tous les projets octroyer aux membres du FCE dans un premier temps.
    Retirer tous les passeports des patrons algériens et ceux et celles qui détiennent des mandats des statuts des responsabilités politiques en Algérie.
    Et leurs assignés par voies de huissiers de justices qu’ils sont mis en demeure de justifier de tous les biens financiers immobilier en Algérie et à l’étranger et leurs restitutions aux plus vite aux trésors public.
    Et que les presses doivent se saisir de ces affaires et en fairela une au quotidien comme une série télévisée qui inspire avec passion le peuple .

    Mimi
    26 juillet 2017 - 0 h 44 min

    Haddad, Sidi-Said, Sellal etc; ont tous des faciès d’homme faux. Comment alors nos psy ne les ont pas démasqué avant qu’il y ait tous ces dégâts.

    mohamed
    25 juillet 2017 - 22 h 28 min

    l’hydre, et les tentacules de la mafia politico-économico-financière corrompue s’étend, malheureusement,
    A toutes les sphères
    De l’économie nationale, et les institutions de l’état utilisant des lobbies très influents, et très puissants,
    et des protecteurs très influents, et très puissants meme des hommes politiques, des députés, des sénateurs
    Des walis,des directeurs,….
    Et des institutions étatiques pour arriver à leurs fins machiavéliques, par la ruse, le faux, l’opportunisme, l’audace, les complicités, les laxismes, et laisser faire coupables
    Le mensonge, et le surréalisme des discours nous rappellent ironiquement
    les films hindous des années 60,70 – trop beau pour etre vrai ?!,… –
    Le bilan « rassurant », et « endormant » du tout va bien souriant, dissimulant mal les difficultés, et les échecs
    De Abdelmalek Sellal ?
    Le role de la « justice » ?
    Le role de la Cour des Comptes ?
    La réaction du F.C.E ?
    Les dégats à évaluer, et leur impact négatif peut etre irréversible pour l’économie nationale
    Qui laisseront des stigmates, et des cicatrices indélibles à moyen, et à long termes,
    Pour les futures générations
    L’Algérie qui ne décolle pas, laissée pour compte, en mal de gouvernance, de justice, et de transparence
    1999-2017 : c’est trop, ça suffit, le pays est à la dérive cherche un salut, et des sauveurs pour se redresser
    Dans la paix, la stabilité, et un grand sens de responsabilité
    Un changement radical; et pacifique s’impose plus que jamais

    karimdz
    25 juillet 2017 - 20 h 25 min

    J ai l impression que le premier ministre Tebboune fait du bon travail, en tout cas, je l encourage à continuer à faire le ménage et mettre un terme aux voyous en col blanc…

    Kahina
    25 juillet 2017 - 19 h 23 min

    En deux mots: Haddad est un vrai patron des trabendistes en costume. Ne dit-on pas que son ami est un certain Said.

    BAHLOUL
    25 juillet 2017 - 2 h 35 min

    Ali Haddad, ce n’est qu’un homme de paille (qui s’est bien servi); Il risque de servir de fusible un jour, pour faire face au mécontentement du peuple. Pendant ce temps là les vrais responsables (au pouvoir) du gaspillage et du détournement de l’argent public, continueront à dormir tranquillement sur leurs deux oreilles.

    smail
    25 juillet 2017 - 0 h 23 min

    Derrière Haddad, il y a d autres pontes qui ont profité? Qui sont elles?qu on ne nous prenne pas pour des bourourous….on n est pas aussi naifs que ça, lui mis au devant de la scène va payer mais ceux qui sont les vrais decideurs et bénéficiaires ,vont en profiter en toute tranquillité .
    La maffia algerienne se cache dans les rouages du pouvoir,tout le reste n est que de la mise en scène pour occuper le pauvre peuple.
    Depuis l indépendance, certains sont devenus milliardaires sans aucune raison,il n ont rien produit ,ni travaillé,ni inventé d Où leur vient cette richesse ostentatoire si ce n est le détournement de la rente pétrolière à leur profit?

    Telephone Arabe
    24 juillet 2017 - 21 h 13 min

    Ce Haddad n’a rien d’extraoridinaire pour devenir ainsi riche et raffler des marchés payés paravance par l’état. Comment a t-il fait pour gagner la sympathie des dirigeant alors qu’il n’a ni prestance, ni instruction, ni stratégie, ni savoir faire, ni savoir. Il ne sait même pas parler correctement cet energumene là. Je pense qu’il a été juste choisi pour son ignorance pour gerer l’argent detourné du peuple pour representer les interet illegaux de quelques corrompus. Et comme il n’est ni instruit, ni futé, il a accepté ce rôle là. Il sera dégagé comme un mal propre le moment opportun.

      Adam
      25 juillet 2017 - 5 h 17 min

      Comment, il a fait ?! ….il serait un séfa ou un vendu au diable , dans ces cas là, pas besoin du (comment), tout est clair, ce qui reste de l’interrogation : il a fait !!…de grandes bêtises…

    LHAMIDH
    24 juillet 2017 - 19 h 43 min

    Ça sent le roussi. Une affaire Khalifa bis. Haddad a été mis sous les feux des projecteurs, propulsé par les vrais décideurs. C’est l’arbre qui cache la forêt. Les sommes d’argent faramineuses avancées pour ses projets sont évidemment partagées entre les appétits voraces. C’est à lui maintenant de répondre aux retards dans la réalisation des projets obtenus, souvent, en dehors de la compétition par des appels d’offres.
    Il parait qu’il a été utilisé comme homme de paille pour créer des sociétés offshore dans l’affaire des Panama Papers. Il est peu intelligent pour pouvoir gérer un groupe de la taille de l’ETRHB si les règles économiques les plus élémentaires sont respectées !

    emhadj
    24 juillet 2017 - 19 h 06 min

    comment se fait il que le pays arrive a une telle situation catastrophique alors que la déprédation était visible palpable.cela est du au fait que les principales institutions du pays ont été neutralisées ou leurs missions limitées a dessein ,la justice,la cour des comptes,les commissions des assemblées populaires l IGF .le contrôle interne ..le contrôle des comptes de l état devrait en règle générale porter sur tous les budgets aussi bien civil que militaire ainsi sur la façon dont sont gérés les fonds sociaux des travailleurs.tant que l exécutif n est pas soumis a un véritable contrôle par des élus choisis librement par le peuple la gestion du pays restera opaque

    ROT
    24 juillet 2017 - 19 h 02 min

    Le journal public « El-Moudjahid » vient de publier une mise en demeure du ministère de la Défense contre le groupe Haddad pour un projet au niveau de la 5 region. Lol

      Anonymaoui
      24 juillet 2017 - 20 h 28 min

      A bien lire cette mise en demeure il en ressort que des ordres ont été donnés pour commencer la destruction de haddad sinon comment expliquer qu’un projet entamé en 2014 pour être achevé au début de 2018 avec un taux d’avancement de 14% en 3ans sur un délai de 3ans et demi ne fasse l’objet d’une mise en que ces jours ci. Où étaient les responsables de cette DRIM de Constantine. Ils avaient peur de haddad et blikez ou bien on les a menacés ou bien on les a soudoyés. Le commandement militaire doit enquêter sur ce dysfonctionnement.

    abcd...
    24 juillet 2017 - 17 h 54 min

    saaidani , sellal, bouchouareb… est bien d’autre haut responsable de notre pays ont des biens a eux ou a leur famille a l’étranger. n’est t’il pas temps d’interdire aux responsables de notre pays d’avoirs des biens en dehors du pays un-ci que la double nationalité? qui désigne ses gens la?

    lhadi
    24 juillet 2017 - 17 h 50 min

    Platon disait : Que rien n’est pire d’être gouverné par des hommes qui croient savoir et ne savent pas.

    K. Marx, quant à lui, posa la question : Qui doit gouverner ? et non celle décisive : comment doit-on gouverner ?

     Si on regarde bien la société algérienne, divisée entre paraboles et minarets, entre ceux qui font leur devoir et ceux qui ne le font pas, entre conservateurs et progressistes, la question de la bonne gouvernance a son importance.

    A ce propos, la question du changement doit être à l’ordre du jour de la vie de la nation.

    En effet, ce que le pays attend, ce qui nourrit l’espoir d’une vie meilleure pour le peuple, c’est un véritable changement d’orientation, une politique apportant enfin des solutions réelles et durables aux problèmes pressants qui se posent au pays, au peuple.

    L’Algérie a toutes les richesses humaines et naturelles pour se donner des réponses à la crise politique, économique et sociale, à condition, bien sûr, que la nouvelle orientation politique prenne des décisions justes, transparentes et cohérentes et de s’en donner les moyens.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Mouloud
    24 juillet 2017 - 17 h 27 min

    La justice doit passée et l’État doit récupérer les biens mal acquis en Algérie, en Espagne, France, Canada’…. Les Algériens d’Algérie et de la diaspora dovient porter plainte dans toutes les juridictions Nationales et Internationales. Pas de compromis mais sévérité pour les voleurs Du FCE et de l’UGTA (que les branches pourries mais pas ceux qui honnêtes du FCE et UGTA), cela fait 55ans que le peuple attend sa vrai indépendance.

    FISSOU
    24 juillet 2017 - 17 h 14 min

    le Président des USA a mis des décennies de labeur pour amasser un capital évalué à 3 Milliards de Dollars US et ceci grâce à l’aide de son père qui déjà était riche , et voilà que cet individu venu de nul part se retrouve avec un capital estimé à 10 Milliards de Dollars US.
    A SON EXCELLENCE NOTRE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ABDELAZIZ BOUTEFLIKA : certaines gens vous ont trahi et abusé de votre confiance mais toute l’ALGERIE compte sur vous pour que toute la lumière soit faite car le dernier mot vous reviens , le PEUPLE VOUS A TOUJOURS et VOUS AIME TOUJOURS et que DIEU VOUS GARDE . AMINE .
    Une affaire identique sinon plus explosive que celle d’ ABDELMOUMENE KHALIFA .

      Anonyme
      25 juillet 2017 - 9 h 58 min

      voila un baltagui du net ! le pouvoir est a l agonie il faut l achever quand a ce baltagui qui seme le desordre entre internautes ; c est l empreinte du systeme soyez vigilants

    MELLO
    24 juillet 2017 - 17 h 02 min

    C’est le feuilleton de l’été, pour nous petit peuple qui n’avons rien à se mettre entre les dents, ni aller en bord de mer puisque , même, cette mer s’est privatisée, par la grâce de ceux qui nous sortent des dossiers chauds, au lieu de s’occuper de l’essentiel, c’est à dire du quotidien de nous autres. D’abord, HADDAD Ali est une personne physique , président du HCE, soutien de Bouteflika avec ses pairs. L’ETRHB est une société Algérienne qui a son agrément, qui active dans des projets en tout genre. L’ Etat Algérien lui attribue des projets avec des délais de réalisation bien définis par les contrats signés par toutes les parties. Et si ces contrats présentent des retards , toutes les clauses y afférentes doivent être activées: des pénalités de retard jusqu’à exclusion du projet. Tout simplement, en toute équité. Mais voulant nous faire avaler un désaccord au sein de la famille présidentielle à cause de non exécutions de contrats , c’est nous vouloir nous faire avaler une grosse couleuvre. FAKOUUUUUU !!!!!!!!!

    Anonymaoui
    24 juillet 2017 - 16 h 53 min

    Je n’ai aucune sympathie envers ce haddad mais je suis convaincu qu’il n’aurait obtenu aucun projet, aucun prêt bancaire, aucune autorisation de transfert de devises, aucune chance de devenir le chef du FCE et aucune occasion d’approcher les ministres et wali sans un soutien actif de très haut niveau au du cercle au pouvoir. Donc si enquête il y a elle doit identifier ce soutien et tous ceux qui bénéficient de sa protection. Tout un programme , plus utopique que réaliste.

    Abdellaoui
    24 juillet 2017 - 15 h 50 min

    Chers frères et sœurs algériens,
    L’avenir de notre pays est en danger, la mafia financière a dévoilé ses mauvaises intentions en imposant son diktat au programme présidentiel de Mr Tebboune, Premier Ministre nouvellement installé dans ses fonctions.
    Mais on se demande pourquoi le représentant des travailleurs UGTA participe dans la galère du patronat. Bien-sur, la raison est connue. Un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) a mis en cause la gestion des œuvres sociales des deux entreprises du secteur par le président de cette Fédération depuis 2003.
    Aussi beaucoup d’hommes d’affaires sans scrupules n’ont pas respecté les règles du trésor public en transférant de l’argent de manière illicite à l’étranger. Les fuites d’argent vers l’étranger ont atteint le top ces dernières années, soit à travers les sur-facturations des importations soit en transférant des revenus dissimulés au fisc.
    Suite à la chute des prix du pétrole, l’Etat algérien devra au moins récupérer ses droits, notamment les biens fonciers non exploités,
    Nous souhaitons que la Cour des Comptes puisse être réhabiliter dans les meilleurs délais possibles pour la vérifications des comptes de tous les secteurs civiles ou militaires.
    Cette calamité nouvelle dans notre pays devra être anéantie et bannie complètement par notre soutien total à l’actuel Premier Ministre en vue de réussir dans sa noble et difficile mission.

    lhadi
    24 juillet 2017 - 15 h 47 min

    Platon disait : Que rien n’est pire d’être gouverné par des hommes qui croient savoir et ne savent pas.

    K. Marx, quant à lui, posa la question : Qui doit gouverner ? et non celle décisive : comment doit-on gouverner ?

     Si on regarde bien la société algérienne, divisée entre paraboles et minarets, entre ceux qui font leur devoir et ceux qui ne le font pas, la question de la bonne gouvernance a son importance.

    A ce propos, la question du changement doit être à l’ordre du jour de la vie de la nation.

    En effet, ce que le pays attend, ce qui nourrit l’espoir d’une vie meilleure pour le peuple, c’est un véritable changement, une politique apportant enfin des solutions réelles et durables aux problèmes pressants qui se posent au pays, au peuple.

    L’Algérie a toutes les richesses humaines pour donner des réponses à la crise politique, économique et sociale, à condition, bien sûr, de prendre des décisions claires et de s’en donner les moyens.

    Dans cet ordre international politiquement et économiquement injuste, dans ce monde qui s’ouvre, plus que jamais tout est possible si nous, selon les possibilités de chacun et chacune, devenons les architectes du rayonnement de l’Algérie.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Anonyme
    24 juillet 2017 - 14 h 29 min

    MOI FINALEMENT JE LE TROUVE SYMPATHIQUE AU FAIT IL N A FAIT QUE SE SERVIR ET PRENDRE SA PART DE GATEAU ! lui il etait proche de la table . c est normal vous voulez qu il partage avec vous ? POURQUOI ? IL FALLAIT CREER UN COMMITE DE SOUTIEN AU PT BOUTEFLIKA ! lui il etait concret. pardonnez lui, il n a pris que desclopinettes !!!!!!!pauvre algerie

    Abou Stroff
    24 juillet 2017 - 14 h 15 min

    j’attends toujours que haddad (et d’autres « entrepreneurs) soit présentés devant un juge d’instruction qui lui lira ses droits avant de l’envoyer au cachot. tant que nous continuerons à papoter sur tel fait ou tel autre, je me sens en droit d’avancer que tout ce remue-ménage n’est que de la diversion pour endormir les algériens lambda et les pousser à croire que « ça » bouge alors que tout est pétrifié.

      Anonyme
      24 juillet 2017 - 14 h 37 min

      voila ça commence a rentrer dans ta tete el fhama, il faut patienter, ils vont creer des commissions et des sous-commissions et de la el hmam tar el abena bel khobza entaa echaab! yew fakou bihoum echaab!

      AriulAzemnine
      24 juillet 2017 - 17 h 13 min

      Bonjour, permettez moi de vous aboustropher pour vous dire que vous feriez un bon chrétien puisque vous croyez au père noel. :p

    y en a marre
    24 juillet 2017 - 14 h 10 min

    Pour rappel, Haddad a acquis en 2016 deux grands hôtels de luxe à Barcelone (Espagne) : le Gran Hotel La Florida et le Miramar Barcelona. Haddad est déjà propriétaire de l’Hotel Palace de Barcelone racheté en 2011. Il possède également deux hôtels en Algérie, Le Marin et Le Marin Bis à Azeffoun (Kabylie maritime). Par ailleurs, le site du journal Le Monde le cite dans l’affaire Panama Papers.

    ON ATTEND QU IL SOIT JUGÉ ET QU IL RENDE CET ARGENT MAL ACQUIS
    RAS ELAFAA C EST SELLAL QUI A PERMIS A SES PARVENUS D’ AMASSER DES FORTUNES COLOSSALES

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