Aciéries italiennes : Jindal Group à la rescousse de Cevital

Les énormes difficultés rencontrées par le groupe Cevital, appartenant à l’homme d’affaires Issad Rebrab, à trouver les financements nécessaires pour relancer les aciéries de Piombino, en Italie, semblent le contraindre à accepter un associé venu de loin. Il s’agit de l’indien Jindal Group. Selon les informations reprises par des médias italiens locaux, ce groupe indien a exprimé sa volonté de faire partie de ce mégaprojet du groupe Cevital, qui peine à démarrer à cause d’absence de financements. Le groupe Cevital n’aurait pas été autorisé à faire sortir de l’argent de l’Algérie pour concrétiser ce projet de relance des aciéries, mais surtout de développement du port dont dispose cette région méditerranéenne pour en faire une grande plateforme de transit de marchandises.

Et ce même groupe n’a toujours pas trouvé un bailleur de fonds à l’international. La possible association entre Cevital et Jindal Group fait renaître l’espoir de concrétiser ce projet en souffrance depuis près de deux ans. Cette association, si elle venait à se concrétiser, pourrait ainsi permettre de faire un pas en avant pour relancer la production de l’acier et entamer ainsi le chemin difficile pour honorer les engagements du groupe Cevital envers les institutions régionales et les organisations syndicales qui attendent impatiemment la concrétisation du plan de relance de ces aciéries et la redynamisation du port.

Pour les travailleurs de ces aciéries, sans un retard supplémentaire, l’association entre Rebrab et Jindal sera d’un grand intérêt public et aura assurément des retombées positives sur l’emploi et la production que cet investissement aurait sur le territoire de la Toscane, avec les axes de développement logistique et agroalimentaire. En effet, il est fixé comme objectif de diversifier l’économie de cette région, qui vivait depuis longtemps de la sidérurgie.

Pour les cadres de cette région, il ne faut pas se limiter à la relance de la production de l’acier. Au contraire. Il faut s’intéresser aux autres moteurs de développement pour répondre de manière adéquate à la demande de l’emploi et donner des possibilités solides de réinsertion professionnelle aux nombreuses personnes qui ont perdu leur emploi ces dernières années.

Il faut rappeler que le groupe Cevital est mis sous pression ces derniers mois par le président de la région de la Toscane afin qu’il honore ses engagements envers les autorités et les travailleurs de Piombino. En juillet dernier, des médias italiens ont rapporté que le président du Conseil de la région de Toscane, Enrico Rossi, a expliqué que le projet d’Issad Rebrab à Piombino «nécessite un point de contact entre le gouvernement italien et son homologue algérien» et à «vaincre les difficultés de transfert de fonds d’Algérie vers l’Italie».

Le même responsable avait déclaré que Rebrab «subit des contraintes pour transférer son argent à partir de l’Algérie en raison de la législation en vigueur dans son pays». Mais, malgré cela, avait indiqué Enrico Rossi, «il (Rebrab) a injecté 130 millions d’euros dans le projet de Piombino». Pour ce responsable italien, l’investisseur algérien dispose d’une bonne volonté de concrétiser ce projet.

Hani Abdi

Comment (4)

    Anonyme
    9 août 2017 - 15 h 59 min

    Si ce pays edt respecte et n’est pas entre led mains d’un narcissique il aurait trouve aide aupres de son pays piur ke bien de l’indudtrie Algerienne au lieu de le laisser courir derrier des inconnus.Et la loi prevout pour un exportateur comme Rebrab un transfet d’une partie.Malheureusement le pays appartient a d’autres et non a ses enfants

    Chaoui ou zien
    8 août 2017 - 0 h 45 min

    A la place de Rebrab, j’explorerai toutes les pistes avant de m’associer avec un groupe indien. Il est certain que le groupe Rebrab a le dos au mur et qu’il n’a peut etre pas grand choix, mais il faut faire tres attention. La ou les indiens passent, bonjour les degats. Rarement pour eux mais certainement toujours pour leurs associes. Leur passage est toujours jalone de victimes.

    Cheikh kebab
    6 août 2017 - 20 h 53 min

    Bravo pour cevital. Rebrab est victime de hogra jalousie de la part de ce pouvoir dictateur. Cevital ne demande rien au trésor,il veut juste son argent. Cevital a des milliards en devises et en dinars en banque,c son argent! Lui on lui refuse un investissement avec son argent,et on le prête aux amis pour leurs affaires!! C le comble. Le port de bejaia lui interdit même de débarquer du matériel. Le dg dé algex bey Nasri,a dit que cevital est la seule entreprise qui ne profite pas des subventions sur huile et sucre!!! Et bien sûr les 3 sucreries qu’on a créés pour le briser en bénéficient,et ont été financées avec prêt banque argent déposé par cevital!!! Diabolique n’est ce pas??

    Anonymaoui
    6 août 2017 - 12 h 49 min

    Finalement il a trouvé une solution pour résoudre son problème financier en Italie au lieu de se tourner vers le trésor public algérien pour sauver un bien italien. Le monde des affaires est ainsi fait, pour faire tourner une entreprise il faut toujours chercher des fonds si on ne dispose pas de ses propres ressources financières. L’argent est une ressource au même titre que les matières premières, les équipements et la force de travail que le manager doit avoir à disposition pour atteindre ses objectifs. Pour ce faire on recourt souvent aux prêts , aux financements internes ou externes ainsi qu’à l’ouverture du capital de l’entreprise; donc M Rebrab avait beaucoup de solutions pour résoudre son problème.

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