Glissement de terrain à Sidi Yahia : le P/APC accuse un promoteur

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Les agents de la Protection civile sur les lieux de l'incident. New Press

Un glissement de terrain s’est produit lundi aux environs de 20h13 au niveau d’un chantier de construction d’un promoteur privé au quartier de Sidi Yahia, dans la commune de Bir Mourad Raïs (Alger), a-t-on appris auprès des services de la Protection civile. Un enfant âgé de 10 ans et un quadragénaire ont été retirés des décombres par les éléments de la Protection civile qui ont évacué les deux victimes au CHU Mustapha-Pacha, a indiqué le chargé de la communication de la Protection civile de la wilaya d’Alger, le lieutenant Khaled Benkhalfallah, qui précise que l’enfant est dans un état critique. Il a ajouté que les recherches se poursuivent.

Le chargé de la communication à la direction générale de la Protection civile, le colonel Farouk Achour, a indiqué dans un entretien téléphonique à l’APS que six équipes d’intervention, dix ambulances et une équipe cynotechnique ont été mobilisées à cet effet.

Le président de l’APC de Bir Mourad Raïs a indiqué dans des déclarations à la presse que ce promoteur n’a pas respecté les mesures préventives mentionnées dans les mises en demeure qui lui ont été adressées. L’incident a suscité la colère des riverains, qui ont mis le feu à deux engins et empêché l’intervention des éléments de la Protection civile, a précisé le colonel Farouk Achour.

R. N.

Comment (8)

    mssissou
    13 juin 2020 - 16 h 38 min

    monsieur le president d’apc se sidi yahya est ce que est ce que les normes d’hygienes et de securite on ete respectee comme condition d’attribution de ce chantier a ce promotteur et qui doit construire selon le cahier de charge demande par le service d’urbanisme le tout doit etre mis en place et controle avant la signature de lautorisation du debut des travaux et le suivi technique du chantier jusqu’a la fin du chantier c’est ça les conditions d’attribution de travaux dans les normes qui doivent etres signees des deux parties pour l’attribution d’un chantier ce n’est pas avec une brouette et une pelle qu’on devient promotteur il faut un materielle complet adequoit pour chaque chantier ses exigences pour faire du bon travail proteger ce qui travailes d’eventuelles accident de travailles et les gens btout au tour aussi c’est ça un professionnel (…)

    MELLO
    15 août 2017 - 16 h 20 min

    L’un des plus beaux pays de la Rive-Sud de la Méditerranée, si riche par ses ressources naturelles et son potentiel humain, est aujourd’hui confronté à toutes les angoisses sociales et politiques. Fuyant leur passé, ne pouvant plus concevoir et construire ensemble leur présent, les Algériens n’ont plus les capacités de comprendre leur avenir.
    Dans ce pays si vaste et si varié, les côtes, le grand Sahara, les villes et même les campagnes constituent de véritables joyaux , sans ces décharges publiques sauvages, qui suscitent la convoitise de tout le monde. Cependant, la spéculation qui pollue et gangrène la gestion des institutions publiques, et les pots-de-vin qui pleuvent sur des autorités qui ont le pouvoir, en requalifiant la hiérarchie sociale selon les humeurs du moment ou en déplaçant une simple ligne sur un plan, de faire et défaire des fortunes, ou de multiplier par mille les bénéfices d’un projet de construction, ont placé l’Algérie sur le banc des États voyous a haut risque. Nul ne sait exactement ce que représente la corruption dans l’économie algérienne. Selon une évaluation de la Banque mondiale, son montant total au cours d’une année serait de 5 milliards de dollars, en dehors des détournements de fonds destinés au développement et de la petite corruption pratiquée notamment sous forme d’impôt supplémentaire prélevé par les policiers, douaniers, fonctionnaires, politiciens et autres, sur leurs concitoyens.

    Merzak
    15 août 2017 - 11 h 54 min

    En attendant la futur catastrophe, pour laquelle les autorités ne font rien, je parle du boulevard Bougara a El biar, au dessus de Renault, en contre bas du balcon St raphael… un énorme glissement arrivera un jour ou l’autre

    LE NUMIDE
    15 août 2017 - 7 h 18 min

    IL FAUT ALLER A L ‘ ESSENTIEL : il faut aller au probleme de civilisation… les romains (pourtant étrangers, des italiens) il y a 2000 ans savent construire mieux que les algériens en 2017: observez les villes romaines en pierre , bien tracées , solides , bien conçues , intelligemment fonctionnelles , les rues droites , le site propice et les bâtiments bien reparties… ça dure une eternité!!! POURQUOI ? c’est simple ! Parce que le constructeur algérien en 2017, sa motivation première et principale ce n’est pas de construire son pays ou son Œuvre dont il sera fier et satisfait. Sa motivation essentielle c’est la corruption et le vol , la rapine et surtout Tromper l’autre, le rouler, Tromper surtout son ennemi principal, l’Etat, (c’est a dire lui-même)… sa jouissance existentielle c’est de Resquiller (Yahchi).
    Ainsi le site est mal choisi, l’entrepreneur vole sur le mortier, le ciment, le fil électrique et dans tout ce qu’il peut voler; l’ouvrier vole sur le mauvais travail, sur le temps de travail pour faire vite et rentrer chez lui; le fonctionnaire censé contrôler est satisfait du mauvais travail puisqu’il reçoit le bakchich et il n’est pas attrapé (il a un large sourire de la Hachwa, du resquillage bien conclu sur le dos de l’Etat qui l’emploie et qu’il est censé défendre et le peuple qu’il est censé servir)….
    Ainsi de bas en haut vont les choses de la construction du pays, c’est à dire Ruine sur Ruine. et l’on finit par avoir, à coup de milliards, des campements en bidonvilles de béton, des casbahs horribles et sales et des villes et de villages d’enfer, monstrueux de laideurs, de H’ram et de vilenies…
    Question de civilisation ? Nos grands parents le disaient : jamais une construction n’est belle, solide et durable si le propriétaire et le maçon n’y mettent pas le Cœur, le « çah » et la science… Comment voulez -vous qu’une nation se bâtisse sur la Doctrine de « Li Da, Da », sur le mensonge, le vol et la rapine. Hommage aux Romains !

    ziad
    15 août 2017 - 6 h 22 min

    lorsque j´etais encore un « oulid al asima » il y avait plein d´arbres fruitiers à côté du cimetière où reposent mon père et ma tante et, un peu plus en bas la salle de ciné de birmandreis, qui n´existe plus je pense. maintenant c´est hamiz en plus petit. quartier huppé? n´exagerons pas, plutôt 2 façades en carton-pâte comme les coulisses des films italo-western.

    wineth
    15 août 2017 - 6 h 12 min

    Pourquoi les services de l’urbanisme ne l’ont pas arrêté. Ils attendaient un malheur ou comme partout ailleurs c’est par incompétence et inconscience. De toute façon ces services sont toujours absents et l’anarchie règne partout. D’ailleurs je tiens à signaler que des constructions ont été érigées dans l’enceinte du parc zoologique de Benaknoun, côté oued erroman et je doute que quiconque aille demander des compte. Bientôt la maffia s’appropriera les jardins publics et personne ne criera au scandale.

    A3zrine
    15 août 2017 - 5 h 22 min

    Sidi yahia quartier huppé de la capitale, mais où êtes vous allez chercher cette affirmation. J’ai été et je n’ai vu qu’une favela, un tant de bloc l’un à côté de l’autre et souvent collé l’un à l’autre. Aucun respect des normes urbaine, bien sur chokara est maître dans ces lieux, ils peuvent se permettre d’enfreindre la loi, il n’y aura de toute façon aucune sanction qui va tomber, d’ailleurs comme partout ailleurs, quartier riche ou pauvre, ils se valent tous, à croire que l’anarchie et le non respect de la loi, se sont démocratisés.

    kahina
    14 août 2017 - 20 h 47 min

    la photo ne correspond pas à l’endroit du drame ! il y a des jeux pour enfants juste a coté, que dieu préserve les blessés

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