Ansej et Cnac : effacement partiel des dettes de bénéficiaires
Par Hani Abdi – Les bénéficiaires des dispositifs d’aide à l’emploi Ansej et Cnac obtiennent gain de cause dans leur lutte pour le rééchelonnement, voire même l’effacement des leurs dettes.
Ainsi, le gouvernement décide d’effacer partiellement les dettes des entreprises créées à travers ces deux dispositifs. Il s’agit de la suppression des intérêts, des taxes et des pénalités de retard cumulés. Pour ce faire, une convention de retraitement des créances ainsi que des agios réservés éligibles à l’efficacement, nés des crédits accordés aux promoteurs Ansej antérieurement au mois de mars 2011, a été signée aujourd’hui à Alger entre les banques publiques, l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) et la Caisse nationale. Cette convention a été signée par le président de l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (Abef), Boualem Djebbar, et le directeur général par intérim du Fonds de caution mutuelle de garantie risque/crédits jeunes promoteurs et, d’autre part, Mme Djaider, directrice par intérim de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) en présence des ministres des Finances, Abderrahmane Raouia, et celui du Travail, de l’Emploi et la Sécurité sociale, Mourad Zemali.
Le but recherché par cette action est de permettre aux entreprises en difficultés de relancer leurs activités dans une conjoncture où le gouvernement encourage davantage la création de petite et moyenne entreprise. Le ministre du Travail, de l’Emploi et la sécurité sociale, Mourad Zemali, ancien directeur de l’Ansej, a indiqué que «la signature de cette convention entre dans le cadre de l’accompagnement de postcréation». Pour lui, il s’agit des entreprises qui activaient avant 2011 et qui n’avaient pas les mêmes avantages que ceux nés après 2011.
Le nombre des entreprises qui vont bénéficier de l’effacement des agios n’est pas encore défini. Il faudra donc attendre que ces entreprises se manifestent pour bénéficier de ces nouvelles mesures. Il est à rappeler qu’à l’époque où Abdelmalek Sellal était Premier ministre, la question de l’effacement partiel des dettes des bénéficiaires de l’Ansej avait été posée.
H. A.
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