Deux objectifs ratés en l’espace de deux semaines : Alcaraz sur la sellette

Alcaraz
Le sélectionneur national, l'Espagnol Lucas Alcaraz. New Press

Ayant échoué à qualifier la sélection nationale A’, composée de joueurs locaux, au Championnat d’Afrique des nations (CHAN-2018), le sélectionneur national, l’Espagnol Lucas Alcaraz, a encore une fois failli dans sa mission avec une élimination sans gloire des Verts de la Coupe du monde 2018 en Russie.

Battue, à la surprise générale, mardi soir à Constantine par la Zambie (1-0), l’Algérie reste scotchée à la dernière place au classement du groupe B, dominé par le Nigeria (1er, 10 points). La situation est d’autant plus dramatique puisque les Verts ont enchaîné un troisième revers de rang dans ces qualifications en quatre matches.

Engagé dans le but de relancer une équipe qui restait sur une élimination dès le premier tour de la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN-2017) au Gabon, Alcaraz est plus que jamais sur la sellette, estiment les observateurs, alors que d’autres réfutent toute idée d’un changement au niveau de la barre technique, d’autant que l’équipe nationale en est à son troisième coach depuis le début de la campagne qualificative du Mondial en octobre 2016, une instabilité qui a fini par se répercuter négativement sur les Verts.

Appelé à évoquer son avenir suite à cette nouvelle débâcle, Alcaraz a écarté l’idée de quitter son poste, lors du point de presse tenu à l’issue du match face aux Chipolopolo. «Non, je ne vais pas démissionner. Je suis convaincu qu’on va améliorer la situation. Et pour s’améliorer, il faut travailler. L’objectif pour lequel j’ai été engagé par la FAF n’était pas d’aller au Mondial. La situation de l’équipe était déjà compliquée avant même mon arrivée. Mon objectif est d’aller à la Coupe d’Afrique des nations», a-t-il indiqué.

Toutefois, même s’il n’a pas l’intention de fuir ses responsabilités, Alcaraz pourrait connaître le même sort que ses prédécesseurs : le Serbe Milovan Rajevac et le Belge Georges Leekens, «sacrifiés» quelques mois seulement après leur prise de fonction. Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheïreddine Zetchi, élu le 20 mars dernier, et qui voyait en la personne d’Alcaraz celui qui est capable de mener la sélection à bon port, s’est heurté à la vérité du terrain : des joueurs sans âme et un entraîneur impuissant, estiment les observateurs, au regard des deux derniers matches disputés.

Même s’il ne s’agit par d’un foudre de guerre, la Zambie a fini par lever le voile sur les carences d’une équipe algérienne devenue l’ombre d’elle-même. Et pourtant, l’équipe zambienne avait toujours réussie aux Algériens aux qualifications du Mondial, que ce soit en 1986 ou encore en 2010.

Désormais sous pression, le président de la FAF n’est pas en reste puisqu’il est appelé à justifier son choix d’engager Alcaraz, dont les résultats ne sont pas en sa faveur. Reste maintenant à connaître la position de Zetchi devant la colère des supporters algériens qui réclament haut et fort un changement radical à tous les niveaux de cette équipe nationale qui avait tant procuré de la joie à tout un peuple dans un passé récent.

R. S.

Comment (4)

    El Kenz
    9 septembre 2017 - 18 h 33 min

    A virée rapidement ; lui et celui qui l’a ramené ,avant de consommer le troisième revers, la CAN 2019.

    A3zrine
    9 septembre 2017 - 16 h 55 min

    Donnez lui une chance, il vient juste de s’installer, il fait avec ce qu’il a trouvé, halilozich aussi a connu des débuts difficiles et a su par la suite remonter la pente et donner une âme â son équipe, il fera de même celui là espérant le, patience surtout.

    pomme
    6 septembre 2017 - 21 h 23 min

    La Syrie en sang, en guerre depuis 6 ans disputera les barrages.J’espère qu’elle ira en Russie comme l’Iran.
    Pour l’Algérie, tout le monde connaît le problème, mais personne ne fera rien.On ne peut pas toujours compter sur la chance, le hasard ou le dopage, il faut un minimum travailler.

    Cheikh kebab
    6 septembre 2017 - 16 h 14 min

    Arrêtons d’accuser à chaque fois l’entraîneur,qui n’est responsable que des sélections. Regardons nous une bonne fois dans le miroir et reconnaître que nous n’avons pas de joueurs de stature mondialiste. On pourra ramener le meilleur entraîneur du monde ça ne changera rien. C au niveau des clubs que le travail doit se faire. Les joueurs algériens à l’étranger sont loin d’être des foudres de guerre,voyez ghezzal,mahrez qui a brillé une année ensuite walou,brahimi,soudain,slimani…ils ont du mal à trouver club preneur.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.