Le Brent à plus de 54 dollars
Les prix du pétrole montaient vendredi en cours d’échanges européens, soutenus par la faiblesse du dollar, le brut américain restant cependant pénalisé par la hausse des réserves. Vers 10 h GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 54,76 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 27 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat d’octobre cédait 20 cents à 48,89 dollars. Le dollar, affaibli par des indicateurs économiques américains décevants, est la monnaie de référence des cours du baril, et son manque de vigueur profite aux investisseurs utilisant d’autres devises pour acheter du brut.
En revanche, le WTI évolue en légère baisse pour la deuxième séance consécutive, alors que les réserves américaines ont augmenté en raison de la perturbation de l’activité des raffineries. «La situation commence à s’inverser. Les raffineries ont été immobilisées par Harvey mais si les tempêtes se concentrent désormais sur le golfe du Mexique, ce sont les puits qui ne vont plus pouvoir produire», a cependant estimé Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Les analystes décortiquaient, par ailleurs, les données des agences financières sur la production de pétrole de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), sur les chiffres exacts de la production. L’Opep et d’autres producteurs, dont la Russie, se sont engagés fin 2016 à ne pas dépasser des objectifs de production fixés par pays. L’accord lie ses participants jusqu’à mars 2018, mais certains membres de l’Opep ont dépassé leurs objectifs en juillet, ce qui avait inquiété les marchés.
R. E.