Medelci à Vilnius pour débattre de l’Etat de droit

Etat de droit
Mourad Medelci, président du Conseil constitutionnel. New Press

Le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, participera lundi à la quatrième conférence mondiale sur la justice constitutionnelle qui se tiendra dans la capitale lituanienne, Vilnius. Les travaux de cette rencontre porteront sur «l’Etat de droit et la justice constitutionnelle dans le monde contemporain», a indiqué dimanche un communiqué de cette instance. La première séance de cette réunion de quatre jours sera marquée par une intervention de M. Medelci sur «les différents concepts de l’Etat de droit».

Le président du Conseil constitutionnel aura également «des rencontres avec nombre de présidents de tribunaux, de conseils constitutionnels et des chefs d’organisations continentales spécialisées dans la justice constitutionnelle en vue d’examiner les possibilités de promouvoir les relations du Conseil constitutionnel algérien avec ces instances et organisations. Les rencontres porteront également sur différentes questions en la matière», précise la même source.

Le Conseil constitutionnel est membre permanent de la Conférence mondiale sur la justice constitutionnelle depuis sa création, en janvier 2009. Cet organisme, dont l’assemblée générale se tient tous les trois ans, compte actuellement 110 instances.

R. N.

Comment (15)

    Anonyme
    12 septembre 2017 - 19 h 42 min

    Dans l’affaire khalifa il a dit au juge qui l’interrogeait :  » …si j’avais été moins bête, …….. ». Conclusion ?
    Au fait quels sont ses diplômes, son CV, son parcours pour occuper un poste aussi prestigieux que le conseil constitutionnel ?

    nour
    11 septembre 2017 - 20 h 26 min

    Nos responsables n’ont pas froid aux yeux ils d’état de droit alors que tout le monde sait qu’il n’y a aucun droit en Algérie.

    Mus
    11 septembre 2017 - 18 h 41 min

    S’agissant d’Etat de Droit, M. Medelci devrait avoir beaucoup à apprendre aux participants de la conférence de Vilnius notamment sur « l’art de kidnapper l’Etat de Droit et le garder pour soi à vie ». Les micro-dictateurs de nombreux pays arabes et africains seraient ravis d’en connaitre la recette. Pour faire fructifier son initiative mondiale, M. Medelci devrait les inviter à venir à Alger, en séminaire, pour s’informer sur le tas des tenants et aboutissants de cette expérience unique en son genre. Par la même, la version Bouteflika de l’Etat de Droit , M. Medelci devrait proposer son inclusion dans les manuels internationaux de Droit constitutionnel afin qu’elle soit enseignée dans le monde et que les étudiants de Droit, futurs dirigeants de leurs pays, s’en imprègnent et la mettent en pratique une fois au pouvoir. Cette « méthode algérienne d’Etat de Droit » entrerait dans les annales des expériences politiques « réussies » dans l’Histoire de l’humanité. Et nous, nous les pauvres citoyens d’un pays immensément riche, nous crierons tous en chœur : Vive l’Etat de Droit de fakhamatouhou!

    Felfel Har
    11 septembre 2017 - 14 h 34 min

    C’est une galéjade ou quoi? Celui qui ne doit son poste qu’à sa fidélité/soumission au président plutôt qu’à sa maîtrise du droit constitutionnel va parler de légalité, de constitutionnalité. Bizarre! Il ne peut pas être pris au sérieux. N’a-t-il pas été celui qui, bien que sachant le candidat Bouteflika était gravement malade et incapable d’assumer ses fonctions, l’a jugé parfaitement apte, bon pour le service? N’est-ce pas encore lui qui refuse de faire une lecture neutre de l’Article 102 et de déclencher la procédure d’Impeachment du président? Est-il au service du pays ou de son copain? Je lui conseille de méditer cette expression latine si pertinente: « Potius mori quam foedari » (Plutôt mourir que se déshonorer). Autres temps, autres moeurs!

    yugarithen
    11 septembre 2017 - 11 h 23 min

    il devrait choisir comme thème: ruses, hypocrisie et lâcheté dans le viol de la constitution.

    le débile
    10 septembre 2017 - 20 h 31 min

    Je serai å sa place , je ne vais même pas me montrer en publique sauf si j’ai de la merde dans les yeux pour ne pas avoir honte !

    Le Patriote
    10 septembre 2017 - 20 h 23 min

    il va leur expliquer comment un simple directeur du commerce s’est retrouvé ministre du même secteur; puis des finances; puis des Affaires étrangères avant la consecration de Président du Conseil Constitutionnel. En France les membres de l’institution du même nom sont surnommés « LES SAGES ». Chez nous il faut être bien né et rester sage, votre heure finira par arriver. A Vilnius il leur racontera comment les cartons des signatures recueillies par un candidat à une élection qui les précéda au Conseil Constitutionnel, se sont « égarés » pour se retrouver dans une décharge publique, rendant la candidature de l’intéressé irrecevable. Il profitera de son séjour à Vilnius pour apprendre quelques mots de leur langue et surtout comment ils disent: « Pauvre Algérie ».

    Compassion
    10 septembre 2017 - 20 h 15 min

    Si le ridicule tuait, il serait mort depuis longtemps. Il n’a pas honte! Il va être la risée de la conférence, mais le seul a ne pas s’en apercevoir. L’Algérie est tombée très bas.

    Nordesque
    10 septembre 2017 - 19 h 46 min

    Ce mollusque, responsable du rapt des diplomates algériens(avec la mort de certains sur la conscience, s’il en a une) à Gao, revient nous parler de l’état de droit après l’avoir instauré en Algérie. Décidément, cette caste ne recule devant rien!

    Libre numidie
    10 septembre 2017 - 18 h 48 min

    L’ unique constitution est celle vecue, pas ecrite dans le cinéma ni dans le parloir arabe. L’arabislamisme est antinomique a’ notre identite’.

    MELLO
    10 septembre 2017 - 14 h 37 min

    Moi , j’invite plutôt cette Conférence mondiale sur la justice constitutionnelle à venir voir et découvrir le régime ou le système Algérien dans le domaine. La participation de Mr Medelci n’est que de la poudre aux yeux, il déballera toutes les théories qu’il a apprise sur l’ Etat de droit. Cette Conférence mondiale sur la justice constitutionnelle agit en faveur de la justice constitutionnelle – comprise au sens de contrôle de la constitutionnalité des lois, y compris la jurisprudence en matière de droits de l’homme – comme élément essentiel de la démocratie, de la protection des droits de l’homme et de l’Etat de droit (Article 1 du Statut).
    C’est clair comme l’eau de roche, on est loin de tout ce débat, nous qui sommes incapable d’appliquer un seul article de notre constitution: Article 102 et l’article 3 bis.

    BRAHIM
    10 septembre 2017 - 14 h 30 min

    …. Medelci à Vilnius pour débattre de l’Etat de droit …, non mais on se fout de nous ou quoi ???
    Medelci en mission à l’étranger pour parler de l’Etat de droit !!!! Tiens, tiens ! Je suis sûr que le titre de son intervention sera : …  » L’Algérie : cas exemplaire en matière de respect des droits de l’homme » …

    L'EPERVIER.
    10 septembre 2017 - 14 h 03 min

    c’est 1 sioniste qui parle d’etat de droit … une aberration .

    chibl
    10 septembre 2017 - 13 h 46 min

    Wellah rien que le titre de l’article est une insulte.

    Anonyme
    10 septembre 2017 - 13 h 31 min

    Pour débattre de l’Etat de droit constitutionnel.
    Monsieur Medelci l’article 102, ça vous dit quelque chose?!!

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