Messahel : «L’Algérie sait l’ampleur du drame auquel fait face la Libye»
Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a affirmé à New York, lors de la réunion de haut niveau sur la Libye, tenue en marge des travaux de la 72e session de l’Assemblée générale de l’ONU, qu’il a pu, suite aux visites qu’il a effectuées dans différentes régions libyennes en avril 2016 et avril et mai 2017 «mesurer, à toutes les étapes, l’ampleur du drame auquel font face ce pays et son peuple dans la vie quotidienne qui fondent de grands espoirs sur les pays voisins et la communauté internationale pour un règlement définitif et durable de la crise».
Dans son intervention, Abdelkader Messahel qui a, d’emblée, exprimé le plein soutien de l’Algérie à la nouvelle feuille de route sur la Libye a tenu à rappeler que la solution à la crise libyenne «ne peut être que politique», ajoutant que l’accord politique interlibyen, signé en décembre 2015, «reste le seul cadre pour une sortie de crise et la seule source de légitimité des institutions libyennes». Il a ajouté, à cet égard, qu’«il est du ressort des Libyens eux-mêmes d’apporter les amendements qu’ils jugent nécessaires pour une mise en œuvre consensuelle de cet accord ainsi que pour accélérer le processus de sortie de crise».
Dans le même ordre d’idées, Messahel a souligné que les Libyens «ont les ressources et les capacités pour dépasser leurs divergences, s’engager résolument dans la mise en œuvre de l’accord politique, remettre le pays sur la voie du dialogue et de la réconciliation et accélérer le processus de retour de la paix et de la stabilité en Libye».
Concernant les efforts de l’Algérie, Abdelkader Messahel a indiqué que «l’Algérie poursuivra, comme par le passé, son soutien et son accompagnement à toutes les parties libyennes sur la voie du dialogue inclusif en Libye et de la réconciliation nationale».
Enfin, Abdelkader Messahel a indiqué que l’Algérie «considère que les résultats de cette réunion devront contribuer à remettre le processus onusien de règlement sur les rails pour accompagner les parties libyennes désireuses d’œuvrer au retour de la paix et de la sécurité».
C. P.
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