Selon une étude américaine : l’Algérien est parmi les plus fainéants au monde
Par Ramdane Yacine – L’Algérie fait partie des peuples les plus fainéants au monde, selon les conclusions d’une étude récente effectuée par l’Université de Stanford, aux Etats-Unis d’Amérique, et englobant plus de 111 pays.
Cette étude, dont les conclusions sont reprises par le journal arabophone Ennahar, a analysé le niveau de fainéantise et la manière d’être actif pour près de 700 000 personnes à travers le monde en utilisant les téléphones portables.
Aux termes de cette enquête, l’Indonésie a ravi la vedette en étant le pays le plus fainéant au monde. Ce pays musulman est talonné par un autre pays, l’Arabie Saoudite. Derrière le royaume wahhabite, on retrouve le Koweït, l’Irak, l’Algérie, la Tunisie et enfin les Emirats arabes unis.
L’étude a déterminé que la moyenne du nombre de pas effectués par personne dans les différents pays est parmi les paramètres qui déterminent les niveaux d’obésité, outre les conditions climatiques, sociales et le développement technologique.
L’étude classe Hong Kong au sommet du podium de l’activité et de la vitalité.
Il n’est pas vain de rappeler que l’Algérie importe tout, y compris la main-d’œuvre, qui est très sollicitée dans le secteur du bâtiment. A cela s’ajoute la présence de plus en plus remarquée de main-d’œuvre qualifiée dans le secteur de la santé, notamment les Cubains.
En outre, l’Algérie enregistre un des taux les plus élevés au monde en termes de chômage des jeunes diplômés, ce qui dénote une inadéquation entre la formation et l’emploi.
Résultat des courses : les jeunes Algériens, à défaut d’emploi, se tournent, désormais, vers l’informel, les combines et les activités illicites, voire l’émigration clandestine, une activité dont ils se font remarquer ces derniers temps, notamment en Espagne et en Italie, au point d’inquiéter sérieusement les autorités de ces deux pays.
La rente gazo-pétrolière et l’importation d’un modèle de consommation propre aux monarchies du Golfe, ces quinze dernières années, a fini par tuer les vertus du travail licite et de l’effort chez beaucoup d’Algériens.
R. Y.
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