Importations : hausse des produits alimentaires et baisse des médicaments

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L'importation des produits alimentaires a augmenté à 5,9 milliards de dollars sur les huit premiers mois. New Press

La facture d’importation des produits alimentaires a augmenté à 5,9 milliards de dollars sur les huit premiers mois de l’année en cours (contre 5,44 milliards de dollars durant la même période de 2016), tandis que celle des médicaments a connu une baisse de près 7%, a appris l’APS auprès des Douanes.

Pour ce qui concerne les laits et produits laitiers, la facture a bondi à 1,011 milliard de dollars entre début janvier et fin août 2017, contre 658,16 millions de dollars durant la même période de l’année dernière, en hausse de 53,7%, détaille le Centre national de l’information et des statistiques (Cnis) des Douanes algériennes.

Une même tendance haussière est constatée pour les sucres et sucreries dont les importations se sont chiffrées à 755,91 millions de dollars, contre 596,6 millions de dollars, soit une augmentation de 26,71%.

Pour les huiles destinées à l’industrie alimentaire, leurs importations ont grimpé à 570,5 millions de dollars, contre 469,1 millions de dollars, en hausse de 21,62%.

Quant aux céréales (blé dur, tendre…), semoule et farine, ils ont été importés pour un montant de 1,93 milliard de dollars, contre 1,87 milliard de dollars, en hausse de 3,44%.

La facture d’importation du café et thé a atteint 287,75 millions de dollars, contre 270 millions de dollars (+6,95%).

Quant aux légumes secs et autres, ils ont été importés pour un montant de 228,12 millions de dollars, contre 183,8 millions de dollars (+24,1%).

Concernant les viandes, elles ont été importées pour 162,8 millions de dollars, contre 167 millions de dollars sur la même période de 2016, soit une diminution de 2,52%.

Par contre, la facture d’importation des médicaments a reculé en passant à 1,26 milliard de dollars, contre 1,35 milliard de dollars, en baisse de près de 7%.

R. E.

Comment (2)

    Elkhayam
    1 octobre 2017 - 21 h 26 min

    Donc il faut tomber malade et éviter d’etre trop gourmand .

    Haddadène
    1 octobre 2017 - 17 h 53 min

    Comment se fait-il que le pouvoir central d’Alger a demandé aux usines qui produisent ou transforment des produits alimentaires, ou des boissons de réduire la part de sucre dans leurs produits et de l’autre côté le pouvoir central d’Alger continue d’alourdir la facture d’importations de sucres et de sucreries ! Près de 30 % d’augmentation, ya 3hadjabba ! Il y a de quoi perdre son latin, son arabe, son grec, son français, sa langue du Coran, son chinois, etc… etc …

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