Le FFS dénonce le rejet de candidatures sur ses listes par l’administration
Par Ramdane Yacine – Le Front des forces socialistes (FFS) a dénoncé le rejet de candidatures sur certaines de ses listes pour les élections locales du 23 novembre prochain.
«Encore une fois, le pouvoir, pour ne pas déroger à ses pratiques de coups bas, d’abus et d’arbitraire, a procédé à des rejets de candidatures sur certaines listes du FFS bien que celles-ci remplissaient toutes les conditions légales», a écrit le parti dans un communiqué mis en ligne sur son site officiel et signé par son nouveau premier secrétaire, Mohamed Hadj Djilani.
Le FFS indique ces rejets, «confirmés par ailleurs par les juridictions de recours qui ont eu à les traiter» comme «une entrave purement politique qui au fond obéit à d’autres considération et des desseins inavoués». Le parti, fondé en 1963 par le défunt Hocine Aït Ahmed, considère également ces rejets comme «une grave violation des droits de l’Homme de déposséder des citoyens de leur droit d’être élus et de se porter candidat au mépris des lois que ce même pouvoir a promulguées et des conventions que l’Algérie a ratifiées».
Le communiqué du FFS ne donne aucune précision sur les listes concernées par ces rejets, mais dit qu’il «ne peut accepter les arguments fallacieux qui n’ont aucun fondement juridique qui ont été présentés par les autorités».
Le 7 avril dernier à Béjaïa, lors d’un meeting commémorant le trentième anniversaire de l’assassinat, en 1987 à Paris, d’Ali Mecili, les cadres du FFS ont accusé ouvertement les services de la Drag de Béjaïa d’avoir permis au FLN de changer sa liste électorale.
Le FFS participe aux élections locales du 23 novembre prochain avec des listes de candidatures dans au moins 33 wilayas, a fait savoir le premier secrétaire du FFS Hadj Djilani, début septembre.
R. Y.
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