Ould-Abbès : «Le FLN mène une guerre totale contre l’argent sale»
Par Hani Abdi – Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould-Abbès, défend ses choix et sa gestion des candidatures aux élections locales du 23 novembre prochain. S’exprimant dans une conférence de presse animée aujourd’hui au siège du parti, Djamel Ould-Abbès dit assumer ses choix et leurs résultats aux dernières législatives.
Liant les tensions internes aux «succès électoraux» du FLN, Djamel Ould-Abbès assure que «l’ère du béni ammisme est terminée» et que «les kasmas ont été réhabilitées» et ont joué un «rôle central dans la confection des listes électorales». Il nie ainsi l’existence d’une crise interne. Le secrétaire général du FLN a précisé que l’ex-parti unique «participera aux prochaines élections locales, à travers tout le territoire national, soit 48 APW et 1 541 APC, ce qui témoigne de sa force et de son ancrage populaire».
Djamel Ould-Abbès se dit ainsi optimiste quant aux résultats du parti lors de ces élections, indiquant qu’en termes de candidature, le FLN a déjà enregistré une hausse de 5% par rapport à 2012. Djamel Ould-Abbès a reconnu l’existence d’ex-militants du RND sur les listes du parti pour les APC.
«Le FLN est une tente géante et accueille tous les militants qui étaient au RND, au MSP ou autres partis», a-t-il soutenu, considérant cela comme une richesse et non pas une tare. Pour Djamel Ould-Abbès, le RND est un enfant légitime du FLN. Il estime que la formation qu’il dirige «n’a peur de rien». Au contraire, selon lui, «elle fait peur» aux autres partis.
Djamel Ould-Abbès a assuré que son parti combat l’argent sale et les gens de la « ch’kara». «Nous utilisons au FLN un chalumeau contre les gens de la ch’kara», a-t-il martelé. Interrogé sur les événements qui agitent la scène politique nationale, notamment la question des capacités du président Bouteflika à continuer à gouverner, voire même à aller vers un 5e mandat, Djamel Ould-Abbès a botté en touche, en assurant qu’au FLN on s’intéresse au présent. Selon lui, il y a des élections locales et une campagne à préparer et ce n’est pas le moment de parler de 2019.
H. A.
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