L’élan de solidarité avec le groupe Cevital s’étend à l’intérieur du pays
Par Hani Abdi – Face au blocage des investissements du groupe Cevital, l’élan de solidarité avec les milliers de travailleurs de ce groupe se poursuit. Ainsi, après Oran, c’est au tour de la société civile de Blida, de Bouira, de Bordj Bou Arréridj et de Tizi Ouzou de se mobiliser en faveur du déblocage des investissements de ce groupe et de tous les autres investissements bloqués.
Ces comités ont pour objectif de mobiliser un maximum de citoyens en faveur de la cause du groupe Cevital. Ils viendront en appui au comité déjà actif dans la wilaya de Béjaïa qui se bat depuis des mois pour débloquer les investissements du groupe Cevital à Béjaïa, à leur tête l’unité de trituration des graines oléagineuses. Le même comité réclame encore une fois l’accostage des bateaux au port de Béjaïa et le débarquement des équipements destinés à l’usine de trituration de graines oléagineuses de Cevital.
Ce même comité, qui a appelé à une marche le dimanche 29 octobre, exige la répartition juste et équilibrée des investissements et de la richesse dans notre pays et une commission d’enquête sur la gestion désastreuse et douteuse du DG du port de Béjaïa. Ce même comité a dénoncé l’intrusion du DG du port dans l’affaire de l’incendie qui a ravagé un hangar du groupe Cevital. «Nous ignorons encore les causes de cet incendie mais nous sommes surpris des dernières déclarations du DG du port de Béjaïa. Car ce dernier a, en effet, déclaré à un journal, quelques heures seulement après le départ du feu, que l’origine de l’incendie est due à “un frottement fer contre fer”. Voilà une performance dans les annales de la police scientifique qui doit faire cas d’école. Car à entendre le DG du port, nous n’avons même pas besoin d’enquête. Il aurait tout vu !» relève ce comité qui dénonce ainsi «l’attitude du directeur du port de Béjaïa qui a fait une irruption surprenante après cet incendie, non pour apporter un quelconque soutien aux travailleurs de Cevital mais, encore une fois, pour semer la confusion et usurper cette fois-ci la qualité de porte-parole de Cevital et de celle de la police scientifique dont l’enquête venait à peine de démarrer».
Par la création de comités de soutien dans d’autres wilayas, les acteurs de la société civile qui défendent l’investissement créateur de richesses et pourvoyeur d’emploi veulent «nationaliser» l’affaire du blocage du projet de la trituration des graines oléagineuses à Béjaïa.
H. A.
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