L’ambassadeur du Sénégal invite les hommes d’affaires algériens à investir le marché africain
L’ambassadeur du Sénégal en Algérie, Papa Omar Ndiaye, a invité, mercredi à Bordj Bou-Arréridj, les hommes d’affaires nationaux à «investir davantage» le marché sénégalais et africain, en général, tout en soulignant la qualité des produits algériens.
Dans une conférence de presse animée dans un hôtel de la capitale des Bibans, le diplomate sénégalais a souligné que les investisseurs algériens «doivent investir le marché sénégalais, car tous les experts s’accordent à dire que le continent africain est le marché de l’avenir».
«Le produit algérien, qui a montré sa qualité et s’est imposé à l’échelle continentale, doit de ce fait être introduit par les investisseurs algériens sur ces marchés», a ajouté le diplomate.
Le domaine de partenariat entre le deux pays est «très vaste», a relevé Papa Omar Ndiaye, affirmant œuvrer à programmer des rencontres entre les hommes d’affaires sénégalais et leurs pairs algériens pour coopérer, échanger les expériences et, éventuellement, installer des unités de production au Sénégal.
«Le Sénégal s’évertue à aplanir tous les écueils devant les investisseurs désirant s’y installer», a affirmé l’ambassadeur du Sénégal en Algérie, considérant que le niveau des échanges, estimé à 8 milliards dollars en 2015 entre les deux pays, demeure «faible» et exprimant l’espoir de le voir s’accroître dans les années à venir.
Le diplomate sénégalais s’est rendu, au début de sa visite dans la wilaya, dans deux unités appartenant au groupe Mecheri, dont une briqueterie et une usine de géomembranes (produits d’étanchéité) unique en son genre en Afrique, et exprimé son admiration pour le niveau d’évolution technologique des deux unités.
Le directeur de la société de géomembranes a indiqué que l’invitation adressée à l’ambassadeur du Sénégal en Algérie s’inscrit dans une démarche d’exportation et de recherche de nouveaux marchés africains.
Le même opérateur a souligné que les produits de son entreprise ont réussi à concurrencer le produit européen sur le marché national et à être exportés vers la Tunisie, avec la possibilité de les introduire sur les marchés russe et ceux du nord de l’Europe.
R. N.
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