Coopération algéro-malienne : Alger réitère sa disponibilité à assister Bamako
Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Salah Eddine Dahmoune, a réitéré, lors de la 3e Commission mixte de sécurité algéro-malienne, tenue vendredi et samedi à Bamako, la disponibilité de l’Algérie à assister la partie malienne dans la reconstitution de la base de données de l’état civil dans les régions nord du Mali, indique le ministère dans un communiqué. Dans une allocution, Dahmoune a salué les efforts consentis par les signataires de l’Accord d’Alger pour la paix dans le nord du Mali, en réitérant «la disponibilité de son département ministériel à assister la partie malienne dans la reconstitution de la base de données de l’état civil dans les cinq régions du nord Mali», précise le ministère.
Dahmoune, qui était accompagné d’une délégation composée de cadres du ministère de l’Intérieur et des représentants du ministère de la Défense nationale ainsi que ceux de la Direction générale de la Sûreté nationale, a également mis l’accent sur «l’importance de la coopération et de la mise en place de mécanismes efficaces pour la lutte contre l’immigration illégale et ses branches criminelles activant sur les frontières communes». Dans ce contexte, il a évoqué la nécessité d’«adopter une approche globale et concertée afin d’améliorer la sécurisation au niveau des frontières et contrecarrer les risques et menaces pesant sur la bande frontalière». D’autre part, Dahmoune a souligné que la politique de réconciliation nationale initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, «a été, et reste, une plateforme au service des droits de l’Homme qui a permis de préserver des vies et ramener la stabilité».
Par ailleurs, les participants à cette session, présidée par le ministre de la Défense malien et qui a vu la participation du secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Protection civile malien ainsi que de l’ambassadeur d’Algérie à Bamako, «ont examiné les mécanismes et les actions de coopération déjà mis en place entre les deux départements ministériels et les moyens de leur renforcement, notamment dans le domaine de la formation policière et de la sécurisation des frontières». A l’issue de cette 3e session, la Commission mixte de sécurité «a conclu une série d’accords relatifs à la coopération sécuritaire en matière de formation signés par les deux parties».
R. I.