Ould-Abbès : «Le Président va bien et l’Algérie aussi, ne vous inquiétez pas !»
Par Hani Abdi – Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould-Abbès, regrette l’époque du parti unique. Dans un meeting animé aujourd’hui à Bouira, le patron du FLN a exprimé sa nostalgie de cette période où il n’y avait pas de «concurrents» politiques. «Si seulement l’Algérie pouvait revenir au parti unique…», a-t-il déclaré devant les militants de son parti.
Djamel Ould-Abbès a défendu dans ce sillage le bilan «positif» du parti unique qui aurait, selon lui, accompli des «miracles» au lendemain de l’indépendance. Djamel Ould-Abbès s’est longuement étalé sur le rôle du FLN dans la construction nationale mais aussi durant la Guerre de libération nationale. «C’est le FLN qui a pris les armes contre le colonialisme français, c’est le FLN qui a arraché l’Indépendance de l’Algérie, c’est lui-même le dépositaire de cette indépendance en signant les accords d’Evian», a-t-il clamé, estimant qu’il est tout à fait normal qu’aujourd’hui ce parti joue un rôle prépondérant dans l’édification nationale.
Pour Djamel Ould Abbès, il est logique donc que le président soit issu du FLN depuis l’indépendance. Le secrétaire général du FLN a poursuivi son intervention en appelant à la mobilisation «toutes les forces et énergies» pour réaliser le programme présidentiel touchant à tous les domaines, dont l’éducation, le logement, les ressources en eau, les travaux publics et bien d’autres secteurs.
«L’Algérie a franchi, selon lui, de grands pas dans le développement après des années d’insécurité et ce grâce à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, initiée par le président Bouteflika». Une Charte qui doit être valorisée, estime Ould-Abbès qui rassure sur «la bonne santé» du Président de la République. «Le président va bien et l’Algérie aussi, ne vous inquiétez pas !» a précisé Ould-Abbès qui est revenu sur la question des jeunes Algériens en quête de visas pour étudier en France. Selon lui, «cela fait partie de la liberté de déplacement des personnes, liberté d’étude ou de voyage». «Ils sont libres, nous avons 60 000 étudiants au Canada et en France, et cela constitue une véritable richesse pour l’Algérie», a-t-il soutenu.
H. A.
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