Louisa Hanoune s’attaque à Ould-Abbès et à ceux qui ont confisqué le sigle du FLN
Par Hani Abdi – La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, s’est élevée contre la confiscation du sigle du FLN par ceux qui courent derrière le capital, tournant le dos au peuple. De Constantine où elle a insisté sur les dangers qui menacent le pays, la pasionaria du PT a affirmé que «le FLN historique appartient à tous les Algériens sans distinction aucune et sa mission, qui était de libérer le pays du joug colonial, s’est terminée en juillet 1962 avec l’indépendance de l’Algérie».
Louisa Hanoune a poursuivi en considérant que ceux qui parlent au nom de ce sigle n’ont rien à voir avec le FLN authentique. Le sigle a été, selon elle, confisqué par ceux qui prônent le capitalisme sauvage. Louisa Hanoune a souligné que ceux qui ont déclenché la Guerre de libération nationale voulaient un Etat social. La patronne du PT a ainsi énergiquement répondu à Djamel Ould-Abbès, secrétaire général du FLN, qui a maintes fois déclaré que le FLN est le dépositaire de l’indépendance de l’Algérie.
La secrétaire générale du PT a, par ailleurs, relevé que les prochaines élections amorceront «une nouvelle ère dans le climat politique, social et économique du pays», invitant les citoyens à voter «massivement» et à élire des compétences intègres et capables de relever le défi, celui d’édifier «une Algérie forte et épanouie». Mme Hanoune a plaidé, en outre, pour «la lutte contre la fraude des élections et le recouvrement des prérogatives des Assemblées locales». Elle a souligné que les jeunes sont le «vrai capital» de l’Etat dans lequel «il faut investir pour mettre fin aux pratiques irresponsables ayant conduit aux crises politique, sociale et économique que vit le pays».
Mme Hanoune, qui alerte contre la dégradation du pouvoir d’achat des Algériens à cause de la crise financière et ce qu’elle génère comme inflation, a assuré que les candidats de son parti ont l’audace et l’esprit nationaliste nécessaires pour œuvrer en vue de restituer les biens «spoliés» des communes et de la wilaya. «Nos candidats peuvent, également, consacrer l’union au sein des Assemblées communales et de wilaya afin de faire face à la politique d’austérité», a-t-elle ajouté, soulignant, en outre, que son parti n’est pas pour la démocratie participative qui veut dire, selon elle, l’«anéantissement de la démocratie du mandat et la gestion de l’austérité». Elle rappelle le rôle des élus «qui doivent défendre la démocratie de base et lutter contre la pauvreté et les disparités».
H. A.
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