Le ministère de l’Intérieur va-t-il agréer le parti de Karim Tabbou ?
Par Rabah A. – Après sa belle performance aux dernières élections locales, notamment dans la wilaya de Béjaïa, l’Union démocratique et sociale (UDS), parti fondé par des dissidents du FFS et conduit par Karim Tabbou, va-t-il enfin obtenir le fameux sésame du ministère de l’Intérieur pour pouvoir activer dans la légalité ? Si la question n’est jamais posée publiquement en ces termes, les membres de ce parti caressent l’espoir de voir les autorités répondre favorablement à leur demande après cinq ans d’attente. Pour l’heure, ils se contentent de rappeler que par le vote, les citoyens «ont largement agréé» leur parti.
Présent sous couverture de listes «indépendantes», l’UDS a réalisé l’exploit d’arracher 5 sièges (sur un total de 43) à l’APW de Béjaïa, en plus de nombreux sièges aux APC de Béjaïa, Ouzellaguene, Tifra et Kherrata, face à des concurrents coriaces, faisant de ce parti une force politique désormais incontournable sur l’échiquier politique local.
Dans une déclaration adressée à la rédaction, les candidats aux élections sous l’étiquette «Ensemble pour construire l’avenir» tiennent à remercier les électeurs qui ont porté leur choix sur leur liste, en estimant que, par leur «discours de vérité et d’engagement militant», ils aspiraient à asseoir le changement dans la wilaya. Ils s’engagent à ne pas être un facteur de blocage de l’APW, tout en assurant que les principes qui fondent l’identité de ce parti «ne seront pas négociables» et «ne feront jamais l’objet d’arrangements souterrains ou d’un quelconque troc», allusion aux multiples sollicitations qui sont d’ores et déjà lancées par les parti vainqueurs (FFS) pour constituer une majorité à l’Assemblée.
Les élus de l’UDS affirment, à ce sujet, que «les engagements pris publiquement seront tenus et respectés».
R. A.
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