Un premier cadre du cimentier Lafarge, soupçonné d’avoir indirectement financé des organisations jihadistes, dont le groupe Etat islamique, pour se maintenir en Syrie malgré la guerre a été mis en examen vendredi, a-t-on appris auprès de son avocat.
Frédéric Jolibois, directeur de la cimenterie de Lafarge en Syrie à partir de l’été 2014, a été mis en examen pour «financement d’une entreprise terroriste», «violation du règlement européen» concernant l’embargo sur le pétrole syrien et «mise en danger de la vie d’autrui», a précisé à l’AFP Jean Reinhart.
Deux autres cadres du groupe ont été présentés vendredi aux juges d’instruction en vue d’une éventuelle mise en examen.
R. I.