Merci à nos députées !

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Adoption de la oi de finances par l'APN. New Press

Par Kamel Moulfi – On critique beaucoup nos députés sur leurs positions concernant les questions internes, avec cette manie qu’ils ont de tout voter ou presque, car il y a des exceptions. Par exemple quand une proposition législative déclenche la pression des lobbies de l’argent, comme dernièrement pour l’article de la loi de finances 2018 instituant un impôt sur la fortune qui a amené la majorité dans l’hémicycle à s’opposer à ce que voulait «son» gouvernement.

Les Algériens pensent avoir raison quand ils avancent l’idée que ce beau monde a couru derrière le poste de député pas tellement pour représenter le peuple et agir dans son intérêt, mais pour grimper dans le statut social avec un bon revenu et des privilèges considérables. Mais il faut croire que les députés retrouvent leurs principes dès qu’ils mettent les pieds dans une rencontre à l’étranger avec leurs pairs. C’est AP qui nous le confirme dans un article (1er décembre 2017) sous le titre «Des députées algériennes se retirent d’un Sommet auquel participe Israël». Il s’agit du Sommet mondial annuel des femmes leaders politiques tenu en Islande où la délégation algérienne, conduite par la vice-présidente de l’APN, Rafika Kasri, a quitté la salle au moment où la délégation israélienne allait prendre la parole. Nos députées ont exprimé leur «refus indiscutable de s’associer de quelque façon que ce soit à des représentants de cet Etat colonisateur qu’est Israël et exprimer, par-là même, le soutien indéfectible de l’Algérie au peuple palestinien qui ploie sous l’occupation israélienne».

La situation actuelle imposée au peuple palestinien n’est pas «normale». Elle doit et va sûrement changer par la reconnaissance de ses droits légitimes reconnus par la communauté internationale. En attendant, par solidarité avec la Palestine, l’Algérie renonce à l’organisation, chez elle, d’une manifestation sportive à l’échelle planétaire comme la Coupe du monde de football, ou de grandes conférences internationales, du genre Conférence des Nations unies sur le changement climatique ou un autre thème environnemental, parce qu’elle refuse qu’une délégation de l’entité sioniste foule le sol algérien.

K. M.

Comment (6)

    Résistant
    4 décembre 2017 - 9 h 54 min

    A quelques rares exceptions, la majorité des Algériens est antisioniste. Il n’y a pas besoin d’être député pour affirmer ce qui est pour nous une évidence. Ce qui est en revanche un impératif absolu, c’est que cette assemblée joue son rôle. E t qu’elle le joue pleinement : légiférer (examiner, débattre et voter les lois) et contrôler l’action du gouvernement. Or, l’on constate qu’elle ne contrôle rien du tout, que son avis est rarement pris en compte par le gouvernement et qu’au final son action ne sert pas à grand chose…
    Sincèrement, que peut-on attendre d’un député quand on sait que certains d’entre eux ont payé pour être sur une liste lors des élections législatives et que d’autres ont été élus grâce à du lobbyisme… Il s’agit pour certains d’accéder à un poste d’où ils pourront manoeuvrer pour s’enrichir. Les choses sont claires.
    Ce n’est pas une assemblée croupion mais ça y ressemble étrangement.

    Anonyme
    4 décembre 2017 - 9 h 40 min

    L’auteur de cet article doit être un député!!!

    Anti khafafich
    4 décembre 2017 - 7 h 47 min

    La femme algerienne , qu elle soit alphabète ou non , est foncièrement anti sioniste. Voila pourquoi le pays l est aussi

    EL MOUSSATENE
    3 décembre 2017 - 13 h 14 min

    Politique intérieure et extérieure sont complémentaires et ne doivent souffrir d’aucun manquement à la morale, au bon sens, à l’étique et à l’équité…Ceci dit, les députées algériennes nous ont fait honneur…!

    NON A' l'ETAT ARABE
    3 décembre 2017 - 12 h 25 min

    Ce ne sont pas les deputes de Kabylie, quand bien meme ils seraient vraiement elus »chose impossible a’ demontrer ». Les memes refusent thamazight et imposent l’ arabe, langue ,etrangere et nefaste! La colonie du bureau arabe fait le relais, un colonialisme cache un autre.

    Anonyme
    3 décembre 2017 - 11 h 41 min

    On s’en fout de la politique extérieure , c’est ici en Algérie qu’on veut qu’ils prennent des positions fermes en fonction des intérêts du peuple.

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