Une journaliste chinoise accuse des députés algériens de «harcèlement»
Par R. Mahmoudi – Une journaliste chinoise travaillant comme correspondante de l’agence française AFP a lancé de graves accusations à l’encontre de deux membres d’une délégation parlementaire algérienne lors d’une conférence de dialogue entre le Parti communiste chinois et des partis politiques venus du monde entier, organisée à Pékin du 30 novembre au 3 décembre derniers.
Citée par la chaîne Al-Arabiya, la journaliste a publié ce mardi des tweets dans lesquels elle se dit avoir été victime de «conduite immorale» de la part de députés algériens au cours de sa couverture de l’événement, en donnant des détails. Elle affirme qu’après avoir diffusé ces messages, elle a aussitôt reçu le soutien d’un très grand nombre de femmes algériennes.
Cette histoire est-elle à inscrire dans cette vogue occidentale marquée par une libération soudaine de la parole, avec des dénonciations en séries de harcèlements sexuels, notamment dans les milieux artistique et politique, ou dans le cadre de la manipulation médiatique visant à nuire à l’image de l’Algérie dans un contexte régional aussi trouble ? Car on sait que l’Algérie est depuis quelque temps la cible d’un certain nombre de médias moyen-orientaux qui multiplient les fausses informations et les faux scandales visant clairement à discréditer l’action de la diplomatie algérienne.
En moins d’une semaine, la presse saoudienne avait publié deux informations mettant gravement en cause l’Algérie : ouverture de comptes bancaires du mouvement palestinien Hamas en Algérie et arrestation à l’aéroport d’Alger de 400 personnes pour prosélytisme chiite revenant d’Irak.
En attendant de connaître les tenants et aboutissants de cette scabreuse affaire, l’Assemblée populaire nationale est appelée à répondre à la journaliste en question et donner rapidement des éclaircissements avant que d’autres médias étrangers ne s’en emparent et ne l’utilisent à des fins inavouées.
R. M.
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